Les défis de l’adaptation en live action, la série des films Kingdom les relève avec succès depuis maintenant trois films. La sortie du troisième volet cet été au Japon, et l’arrivée des deux premiers au catalogue de Netflix, sont autant d'événements qui nous invitent à revenir sur cette entreprise réussie signée Sato Shinsuke.
Dans le cadre de L’Étrange Festival au Forum des images, le cinéaste indien Anurag Kashyap était à Paris pour présenter son dernier long-métrage, Kennedy. Pour ce thriller politique, le réalisateur de Dev D (2009), That Girl in Yellow Boots (2011) ou Gangs of Wasseypur (2012) renoue avec les ingrédients qui ont fait sa renommée, et pose un regard particulièrement critique sur la démocratie indienne.
Le coffret God of Gamblers, du nom de la saga autour du jeu de Wong Jing, était attendu depuis de nombreux mois chez Spectrum Films. Retour sur le premier opus, sorti en 1989 à Hong Kong.
Second opus du Jagat Sinema Bumilangit (univers cinématographique de Bumilangit), Sri Asih ou Alana, déesse de justice succède à Gundala (ou Red Storm) en 2019. L’Indonésie tente de combattre l’écrasante présence des productions US de super-héros sur ses écrans. Les cinéastes, autour de la figure centrale de Joko Anwar, combattent donc le feu par le feu. C'est en DVD et Blu-Ray chez Program Store.
Le Forum des images fête les 30 ans du festival taïwanais Women Make Waves International Film Festival, du 19 septembre au 8 octobre, en présentant une programmation exceptionnelle de 30 réalisatrices de différentes générations. On évoque Murmur of the Hearts de Sylvia Chang, magnifique œuvre introspective scrutant la mémoire familiale.
Y a-t-il pire, dans la vie d'un salaryman japonais, que de voir une semaine de travail s'étirer jusqu'à en perdre toute énergie et joie de vivre ? A cette question, le réalisateur Takebayashi Ryo dans Comme un lundi, ose la pire des répliques : oui, il y a pire, et c'est revivre inlassablement la même semaine de galère encore et encore, sans aucune explication. Mais plutôt que d'en tirer un portrait amer et cruel de la vie du salarié moyen japonais, le metteur en scène opte pour la gaudriole et la farce la plus décomplexée possible. C'était à découvrir à L'Etrange Festival !