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C’est le retour en gloire du cinéma indien au Festival de Cannes. Un miracle qu’il faut attribuer à la jeune réalisatrice Payal Kapadia, qui met fin à 30 ans d’indifférence et d’absence de l’industrie au sein des sélections officielles. Son premier long-métrage, All We Imagine As Light, a reçu le Grand Prix d'un jury présidé cette année par Greta Gerwig.
Connu du public pour ses derniers grands blockbusters chinois (My People, My Country, Mr. Six, La Brigade des 800), Guan Hu a livré l'un des plus beaux films asiatiques du 77e Festival de Cannes avec Black Dog. Nous avons pu nous entretenir avec le réalisateur pékinois pour sa première venue sur la Croisette, en pourtant 30 ans de carrière déjà.
Pendant ce Festival de Cannes 2024, nous avons pu nous entretenir avec Jia Zhang-ke et Zhao Tao pour leur film en compétition : Caught by the Tides. Avec la particularité d'un tournage s'étalant sur 20 ans, il nous a semblé naturel de les interroger sur leur rapport au temps et à cette génération chinoise des années 2000.
Pour la sixième fois en un peu plus de vingt ans, Jia Zhang-ke présente un film en compétition à Cannes. Caught by the Tides est une œuvre ambitieuse et désarçonnante, et l'un des deux seuls films asiatiques à concourir à la Palme d'Or - et des deux, il est d’ailleurs le seul à provenir d'un cinéaste expérimenté, le second étant le deuxième film de Payal Kapadia : All we imagine as light.
Parmi les quelques films chinois en lisse au Festival de Cannes 2024, Black Dog trouve le chemin de la sélection Un certain regard où il a assurément sa place puisqu'il s'agit à ce jour du long-métrage le plus « auteuriste » de Guan Hu, cinéaste que l'on sait habitué des blockbusters et des productions de guerre à tendance propagandiste.
Pour cette cuvée de Cannes 2024, Rithy Panh, qui fête les 30 ans de sa première venue sur la Croisette, présente Rendez-vous avec Pol Pot, une fiction dans la catégorie Cannes Premières (les avant-premières diffusées pendant le festival), lui qui est plutôt habitué des documentaires. Que ce soit en matière de documentaire ou de fiction, le cinéaste franco-cambodgien décline à l'infinie l'histoire la tragédie des khmers rouges, dans ce qui se révèle être ici un formidable portrait historique du dictateur et ses sbires à travers le voyage officiel de trois journalistes français venus l'interviewer.