Love Life , dernier film en date Fukada Koji à être sorti en France, en juin 2023, bénéficie désormais d'une édition vidéo, en DVD et Blu-Ray, chez Hanabi. Le réalisateur y confirme son penchant psycho-médical pour l’intimité du couple et les troubles amoureux d’individus perdus dans l’incertitude du présent, tentés par le refuge dans un passé jugé plus confortable.
Pour sa 2e édition, le Festival du Film Hongkongais de Paris projette l'indispensable Ebola Syndrome, réalisé en 1996 par Herman Yau.
Esquisser un portrait par définition non exhaustif d’un tel géant est en soi comme escalader le mont E… Fuji. À cloche-pied. East Asia a toutefois décidé de profiter d’une époque bénie : celle de profiter, de son vivant (et du nôtre), d'une nouvelle œuvre du maître de l’animation mondiale. Cerise sur le gâteau, Le Garçon et le Héron sort très bientôt sur les toiles blanches de l’Hexagone : une occasion parfaite pour revenir sur la carrière du maître.
Après cette première séance explosive et mettant à l’honneur d'impressionnants tours de forces cinématographiques, cette seconde séance de Coming of Age continue son exploration du paysage cinématographique chinois contemporain en nous proposant d’avantage des films se rapprochant du work in progress et annonciateurs d’une promesse : celle de nous présenter de grands cinéastes en devenir.
La série d’animation Neon Genesis Evangelion ne cesse de fasciner et d’inspirer les théoriciens et essayistes friands de pop culture japonaise depuis le milieu des années 90. Il semble alors logique que la fin du cycle des Rebuild, avec la sortie d'Evangelion : 3.0+1.0 Thrice Upon a Time pérennise cet engouement. La Saga Evangelion. L’Œuvre d’une vie de Viriginie Nebbia chez Third Editions vient donc s’ajouter à la construction de cette tour de Babel analytique internationale, en optant pour une approche plus auteuriste, puisqu’elle vise à mettre en lumière des éléments de la saga au prisme de la vie et des références de son créateur insaisissable, Anno Hideaki.
Coming of Age, événement célébrant les jeunes cinéastes chinois et directement lié au Festival Allers-Retours, se décline cette année en trois séances composées chacune de cinq court-métrages diffusés simultanément à Paris et Lyon. C’est au Studio des Ursulines que nous avons assisté à cette première salve aussi riche que surprenante.