Si la nouvelle vague coréenne a explosé à l’international à partir de 1996 avec la découverte des films de Hong Sang-soo, Kim Ki-duk ou Lee Chang-dong, le renouveau a commencé dès 1988 avec des films peu ou pas distribués à l’étranger. C’est cette période charnière que nous présentons ici, avec cinq films emblématiques de cinq réalisateurs alors prometteurs.
Obayashi Nobuhiko, figure culte et méconnue du cinéma baroque japonais, est décédé ce 10 avril 2020. Au terme de cette étrange année, nous vous invitons à parcourir les origines insolites de son cinéma. À travers ses premiers courts-métrages, réalisés au seuil des années 60, découvrez une ode extravagante à la jeunesse, à l’innocence et à la résistance contre le temps qui détruit tout.
Un an après la célébration du centenaire du cinéma coréen, et le "phénomène" mondial Parasite, le dramaturge, metteur en scène, scénariste et réalisateur Kang Chang-il propose de revenir aux sources avec Les débuts du cinéma en Corée. Reposant sur un impressionnant travail de documentation, l'ouvrage publié aux Editions Ocrée plonge le lecteur dans les origines d'un cinéma hybride, construit au gré du contexte historique et social de son pays.
Stephen Sarrazin et Yangyu Zhang présentent dans DC Mini, nom emprunté à Kon Satoshi, une chronique pour aborder « ce dont le Japon rêve encore, et peut-être plus encore ce dont il ne rêve plus ». Ils évoquent ici Ainu Mosir, le dernier film de Fukanaga Takeshi, qui vient de sortir au Japon.
Dans la foulée de la sortie de The Forest of Love et sa version Deep Cut, Sono Sion, le plus culte des cinéastes subversifs japonais contemporains nous offre une nouvelle pépite avec Red Post on Escher Street, projeté au Festival du cinéma nouveau de Montréal.
Il y a de cela deux ans, Fabien Mauro avait, via son livre Ishiro Honda, humanisme monstre, permis aux cinéphiles comme aux néophytes les plus curieux de découvrir la vie et l’œuvre du célèbre cinéaste japonais, créateur de l’incontournable Godzilla. Il doit sa renommée à ses films tournés dans le Japon d’après-guerre, principalement des films de monstres. Mais Honda Ishiro est un arbre, certes majestueux, mais qui cache la forêt d’une quantité hallucinante de films de genre tournés après la guerre. Et c’est cette passionnante et foisonnante partie de l'histoire du cinéma fantastique que Fabien Mauro nous conte dans son nouveau livre Kaiju, envahisseurs et apocalypse : l'âge d'or de la science-fiction japonaise.