En 2013, le Far East Film Festival d'Udine en Italie rend hommage à King Hu et publie un ouvrage baptisé King Hu in his own words. La publication, menée par le directeur de la Hong Kong International Film Festival Society, Roger Garcia, a pour vocation de traduire en anglais les dires de King Hu, qu'il a laissés lors de conférences ou qu'il a écrit pour divers journaux et revues. En ce début de 2021, Spectrum Films traduit le livre en français, sous le sobre titre King Hu, pour son coffret dédié au metteur en scène chinois. Voici la troisième et dernière chronique concernant cette édition collector, après les critiques des films Raining in the Mountain et All the King's Men qui la composent.
Premier film de sa réalisatrice, qui a commencé a filmé sa famille en 1998, Small Talk nous emmène dans la complexité des relations entre les êtres. Sorti en 2016, ce documentaire de Huang Hui-chen a tourné en festivals, mais demeure non diffusé sous nos latitudes.
Distribué en 1962, Les Larmes sur la crinière du lion est la quatrième collaboration entre Shinoda Masahiro et Terayama Shuji, l'un à la mise en scène et l'autre au scénario. Rugissement commun sur une jeunesse japonaise écrasée par le poids de l'Histoire et qui cherche avec fougue et violence une difficile libération et une existence sans entrave.
Deuxième long métrage de Shinoda Masahiro, Jeunesse en furie est une peinture de l’agitation politique du Japon en 1960 à travers le portraits d’étudiants ancrés dans un pays agité par des troubles politiques. Hédonisme, consommation de masse, engagements idéologiques, contestations sociales, traditions familiales mises en péril... Shinoda fixe dans ce film un pays au début d'une décennie explosive... dans la société et pour le cinéma !
Grâce à la plateforme Henri de la Cinémathèque française et la « carte blanche thaï », nous pouvons voir des films rares et anciens du cinéma thaïlandais en version restaurée. Place à The Ghoul ou Prai Takian, un court-métrage muet horrifique à l’auteur anonyme de 1940, typique des pré-programmes de séances cinéma de cette époque. […]
Sans conteste, Kawase Naomi compte aujourd'hui comme l'une des réalisatrices dont l’œuvre, d'une permanence tranquille, résiste le mieux aux aléas des modes, en explorant à chaque fois, à pas feutrés, les zones d'ombre de ses contemporains. Elle orchestre avec sa douceur coutumière, pour son 14ème long-métrage, True Mothers, une exploration de l'adoption. La Japan House a permis à de nombreux internautes de découvrir le film en avant-première.