Présenté en reprise lors du Festival du Film de Pékin, Lost in the Stars de Cui Rui et Liu Xiang est un film qui a connu un succès surprise en Chine l'an dernier.
Dix ans après avoir édité Garçon d'honneur et Sucré Salé, Carlotta s'est attelé à une édition haute définition de la première partie de la trilogie des débuts d'Ang Lee surnommée "Father knows best" avec la sortie en Blu-ray de Pushing Hands.
Après avoir fait la clôture du Festival du Film Coréen à Paris en 2023, A Normal Family de Hur Jin-ho, adapté du roman néerlandais Le Dîner de Herman Koch arrive cette semaine sur nos écrans, proposé par Diaphana. Le réalisateur coréen embrasse ici la modernité et la diffusion de plus en plus rapide des informations pour traiter le même sujet : quel type de personnes sont les enfants et les parents derrière le masque social.
Pour ouvrir son cycle "le cinéma chinois au féminin", La Cinémathèque française a choisi comme film d'ouverture Woman Demon Human de Huang Shuqin, présenté comme premier film féministe de l'histoire du cinéma chinois. A la fois portrait impressionniste d'une femme dans un milieu machiste à travers différents moments du XXe siècle et déclaration d'amour à l'opéra chinois, c'est indéniablement un film à part.
Jafar Panahi revient en compétition au Festival de Cannes avec Un simple Accident qui lui permet cette fois de décrocher la Palme d'Or. C'est un film qui est bien sûr impossible à séparer de ses conditions de tournage : à peine sorti de prison, toujours sous le coup d'une interdiction d'exercer, le réalisateur a choisi de nous raconter l'histoire d'un père de famille en apparence ordinaire dont la vie va basculer après un accident de voiture et la rencontre d'un homme qui croit reconnaître en lui l'homme qui l'a torturé en prison.
Pour l'ouverture de la reprise parisienne du Festival du Film de Pékin, c'est le 1er film de Fei Long, G for Gap qui a été choisi pour l'ouverture, en sa présence et en celle de l'actrice Hong Yue.