Clap ! sur TIFF Tokyo 2011

Posté le 25 octobre 2011 par

A l’occasion du 24ème Festival International de Films de Tokyo, East Asia s’associe avec Clap ! Mag, qui a envoyé Yaël Ben Nun au Japon pour couvrir l’événement, marqué cette année par une rétrospective consacrée à Kagawa Kyoko et par l’avant-première de 1911, le film de super-propagande de Jackie Chan ! Tous les textes ici !

On commence avec une petite présentation du Festival :

C’est dans le quartier de Roppongi, l’un des plus cosmopolites de la ville, dans le très chic complexe de Roppongi Hills que se déroulera la 24ème édition du Festival International de Films de Tokyo (TIFF). Le Festival aura lieu du 22 au 30 Octobre 2011, avec comme président du Jury le producteur américain Edward R. Pressman. Révélateur de talents, il a fait connaître de grands réalisateurs tels qu’Oliver Stone, Terrence Malick, Sam Raimi, ou encore  Brian De Palma pour n’en citer que quelques-uns…

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On poursuit avec la cérémonie d’ouverture, dans laquelle on croise M. Jackie Chan.

C’est sous la pluie que s’ouvre la 24ème édition du Festival International de Films de Tokyo. Malgré la capricieuse météo, le temps est à la fête. Les fans postés sur les côtés de la rue de Keyakizak amenant au complexe de Roppongi Hills sont venus nombreux pour accueillir les célébrités. Un effort récompensé pour certains chanceux qui ont pu serrer la main ou obtenir l’autographe de leurs idoles.

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Et avec une critique du 100ème film de Jackie Chan !

La première projection dans le cadre du Festival International de Film de Tokyo a permis au public japonais de découvrir en avant première le nouveau film de Jackie Chan, 1911.Symboliquement, le 100ème film de Jackie Chan marque le 100ème anniversaire de la révolution de Xinhai (la révolution chinoise de 1911). L’acteur qui porte aussi la casquette de réalisateur en fait un grand film historique, levant le voile sur l’un des moments clés de l’histoire de la Chine, qui restait avec ces héros anonymes jusque-là méconnu du grand public.

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Dans la sélection, on notera la présence d’une bombe en provenance de Thaïlande : Headshot !

Headshot est un thriller passionnant qui suit la déchéance de Tul (interprété par Nopachai Jayanama), ancien policier devenu tueur professionnel. Bangkok, lieu principal de l’action, est dépeinte comme une ville où la corruption et la violence sont partout et concerne tout le monde. Le film critique ouvertement, comme l’explique Pen-ek, « les politiciens, les chefs militaires et les riches hommes d’affaires avec leurs richesses, leur éducation et leur pouvoir, qui continuent à voter les lois au dessus desquels ils se placent. ». Dans cette atmosphère néfaste qui semble sans issue, même un homme de valeurs ne peut résister à la décadence…

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Ce qui a naturellement conduit à une rencontre avec son réalisateur : Pen-ek Ratanaruang.

Lire ici l’entretien avec Pen-ek Ratanaruang, réalisateur de Headshot (2011 Thaïlande) – sélection officielle.


La critique du seul film japonais de la sélection : The Woodsman and the rain, de Okita Shuichi avec Katsuhiko Yakusho (Babel) et Shun Oguri.

Le slogan choisi par le Festival International de Films de Tokyo cette année est: “Believe! The power of films ». S’il y a un film qui l’illustre presque à la lettre c’est bien le seul film Japonais en compétition : The Woodsman and the rain.

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Hors répétition, les films donnaient un petit coup de pouce aux régions de l’Est du japon pour « surmonter le désastre », à l’image de Fukushima Girls de Masaki Kobayashi.

Fukushima Hula Girls, est projeté au Festival International de Films de Tokyo dans le cadre d’une catégorie de films ouverte exceptionnellement cette année en raison des événements du 11 mars 2011 s’intitulant : « surmonter le désastre ». Cette section, qui ne comporte que trois films dont un projet réalisé en collaboration avec le festival par des enfants vivants dans les villes touchées par le séisme, fait partie du projet « Arigato » lancé par les organisateurs du festival pour soutenir les régions de l’Est du Japon.

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Et enfin, le bilan du festival, avec son grand vainqueur : Intouchables de Eric Toledano et Olivier Nakache!

Le grand vainqueur du Festival International de Films de Tokyo est français. Le film Intouchables réalisé par Eric Toledano et Olivier Nakache obtient le Tokyo Sakura Grand Prix ainsi que le prix du meilleur acteur masculin, attribué exceptionnellement aux deux acteurs principaux, François Cluzet et Omar Sy.

Autre film français en compétition récompensé : Le cochon de gaza, qui obtient lui, le prix du public.

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Les prix pour les films en compétition officielle :

Tokyo Sakura Grand Prix

Intouchables , Eric Toledano et Olivier Nakache, France 2011.

Prix special du jury

The woodsman and the rain, Shuichi Okita, Japon 2011.

Prix du meilleur metteur en scène

Ruben östlund, Play, Suède 2011

Prix de la meilleure interprétation masculine

Le duo, François Cluzet et Omar Sy, Intouchables , Eric Toledano et Olivier Nakache France 2011

Prix de la meilleure interprétation féminine

Glenn Close, Albert Nobbs, Rodrigo garcia, Irlande 2011

Meilleure contribution artistique

Kora, Du Jiayi,  Chine 2011 (prix de 5,000 dollars)

Detachment, Tony Kaye, Etats-Unis, 2011

Prix du public

Le cochon de Gaza, Sylvain Estibal, France 2011

Dans les autres sections :

Le prix Toyota Earth Grand Prix (prix spécial pour un cinéma engagé dans la protection de l’environnement) :

The Mirror Never Lies, Kamilla Andini, Indonésie 2011.

Le prix Toyota Earth Grand – prix special du jury

Happy People : A year in the Taiga, Dimitry Vasyukov et Werner Herzog, Russie 2010

Prix du meilleur film indépendant japonais dans la section « Japanese Eyes »

About the Pink Sky, Keiichi Kobayashi, Japon 2011

Prix du meilleur film Asiatique/Moyen Orient :

Trespassers, Jeffrey Jeturian, les Philippines 2011

Dans la section Winds of Asia/Middle east, mentions spéciales pour:

The Mirror Never Lies, Kamilla Andini, Indonésie 2011.

Tatsumi, Eric Khoo, Singapore 2010

The Robot, S. Shankar, Inde 2010

Tous ces articles ont été rédigés par Yaël BEN NUN pour Clap ! Mag

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3 commentaires pour “Clap ! sur TIFF Tokyo 2011”

  1. Rien sur la rétro Kagawa Kyoko ?
    Rien sur les deux sélections cinéma indépendant japonais (dont celle sur Kiki Sugino) ?
    (c’est quoi l’interet d’envoyer à quelqu’un à l’autre bout du monde pour couvrir des films qui vont sortir en France ? meme si l’effort est louable et que ca reste un beau coup de pub pour le site)

  2. tu as un topo ici sur les deux films Fukushima-ien
    http://www.japantimes.co.jp/text/ff20111021r1.html

    j’ai trouvé cette présentation-promo sur « About the pink sky »

    exhilarating new
    coming-of-age film, “About the Pink Sky,” the Best Picture award
    winner from the “Japanese Eyes” section of the 24th Tokyo
    International Film Festival (TIFF), which ran from October 22 – 30 at
    Roppongi Hills and other venues around Tokyo. Japanese Eyes has
    launched the careers of many promising young directors, and this
    year’s choice bodes well for the indie film industry in Japan.

    An exceptionally accomplished feature-film debut from Keiichi
    Kobayashi, “About the Pink Sky” is a fast-and-fresh comedy-drama with
    visual and verbal flare to spare. Shot in beautiful black and white
    with a documentary lens and vibrant dialogue that feels improvisatory
    (it isn’t), the film carefully skirts the clichés and ennui of many
    films depicting Japan’s disaffected youth. “Pink Sky” follows high
    schooler Izumi, whose hobby is rating newspaper articles, and her two
    best friends through a series of believable misadventures, prompted by
    Izumi’s discovery of a wallet stuffed full of money. En route to the
    launch of a feel-good newspaper for a local hospital and an unexpected
    climax, “Pink Sky’s” characters achieve a rare level of realism that
    makes them both buoyant and genuinely moving.

  3. Pas impossible qu’on voit qlq uns de ces films à Deauville, que le PublicSysteme pioche qlq trucs dans la selec de ce festoche (et Pusan surtout). Un pitch Fukushima ira très bien, garanti sans rire,ça ira bien avec l’ambiance locale. Pour Headshot, c’est moins Deauvillien mais Wildside fera surement le reste.

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