Le XIXe siècle est une période assez peu développée par le cinéma coréen, qui lui préfère les complots de la période Goryeo ou le début de la dynastie Joseon. Yoon Jong-bin (Nameless Gangster) a pourtant choisi le XIXe siècle pour y inscrire l'intrigue de Kundo: Age of the Rampant.
Et voici notre (et votre) classement des 10 meilleurs films asiatiques de l'année !
Exercice profitable, que revoir The Murderer à l’occasion de sa sortie en DVD et Blu-ray le 30 novembre 2011. Quatre mois après sa découverte en salles, le deuxième long-métrage du coréen Na Hong-jin (The Chaser) s’avère toujours aussi efficace. Et même un peu plus que cela. Par Antoine Benderitter.
Il est fascinant de constater que tout et son contraire a été dit à propos de l'état cinéma coréen lors de la réception française de I Saw the Devil et de The Murderer. Un peu comme si le souffle contradictoire qui anime les deux films, avec une vitalité affolante d'un côté, doublé d'un pessimisme mortifère de l'autre, était le symptôme qui anime tout le cinéma coréen. Ainsi, on hésite à parler de dynamisme, de vivier inépuisable et d'une qualité qui ne dément pas depuis dix ans ou au contraire de déclin, de fin de règne, et de crise cinématographique.
Dire que The Murderer, le nouveau film de Na Hong-jin était attendu est un doux euphémisme. Depuis sa sortie en 2008 (puis en 2009 chez nous), The Chaser a fait couler de l'encre et posé le metteur en scène comme l'un des plus prometteurs de sa génération. Na Hong-jin confirme-t-il son talent avec ce deuxième essai ? Vérification. Par Anel Dragic.
La nouvelle bombe du réalisateur de The Chaser . Une réussite endiablé et ultra-jouissive, à condition d’oublier le premier coup d’éclat du cinéaste. Par Victor Lopez.