Alors que l'animation japonaise s'est définitivement imposée, notamment en France, comme un incontournable de la scène cinématographique internationale et que le marché du manga ne s'est jamais aussi bien porté, il existe encore un public très peu au fait de ce qu'a à offrir ce genre de productions. Aussi, afin d'initier ces cinéphiles curieux, Nathalie Bittinger propose une plongée dans l'animation japonaise, sur petit et grand écran, dans un livre dense, exhaustif mais non dénué de menus défauts, édité chez Hoëbeke.
Le Réalisme magique du cinéma chinois est un essai de Hendy Bicaise aux éditions Playlist Society, consacré à une tendance du cinéma chinois qui, depuis les années 2000, propose une lecture singulière des réalités socio-économiques du pays, allègrement mâtinée d’imaginaire et de surnaturel.
L’œuvre d’Oshii Mamoru est foisonnante et déroutante. La monographie Mamoru Oshii, Rencontre(s) revient sur la carrière de ce réalisateur, scénariste, producteur et romancier - bref : de cet artiste important du tournant du XXIe siècle, surtout célèbre pour ses adaptations de Ghost in the Shell et sa participation à la franchise Patlabor.
Dans son Dictionnaire du cinéma coréen, Antoine Coppola revient sur la décennie 2011-2020 qui a vu l’industrie sud-coréenne confirmer son dynamisme et sa volonté de puissance, jusqu’à la consécration de Parasite de Bong Joon-ho, Palme d'Or au Festival de Cannes en 2019.
La maison d'édition Presses Universitaires de Rennes a publié, le 18 mars, le livre Aux sources de l'animation japonaise, le studio Tôei Dôga (1956-1972), de Marie Pruvost-Delaspre. Un ouvrage passionnant consacré aux premières années de Toei Animation, fondatrices pour l'ensemble du paysage de la japanimation contemporaine.
2018 fut une année charnière pour Kore-Eda Hirokazu. Alors qu'il n'a plus rien à prouver sur la scène internationale, étant clairement reconnu comme un cinéaste majeur, tout du moins par la critique et le public le plus cinéphile, il se voit remettre le prix ultime : la Palme d'or à Cannes pour son film Une Affaire de famille. Un prix qui vient récompenser un film somme, qui brasse tous les thèmes chers à son réalisateur. Mais si cette récompense vient honorer un film, il vient aussi célébrer l'œuvre entière d'un réalisateur qui tourne depuis près de trente ans, au parcours passionnant et qui gagne à être connu autrement qu'en tant que spécialiste du thème de la famille. Et c'est ce que propose le livre justement Quand je tourne mes films, édité chez l'Atelier Akatombo. Une plongée dans le passé de Kore-Eda Hirokazu. Et qui de mieux placé pour en parler que le réalisateur lui-même ?