Parmi les cinéastes majeurs de la Nouvelle vague coréenne ou plus exactement de sa réplique qui a explosée à l'aube du XXIème siècle, nous avons pu découvrir en France ses plus illustres représentants ou presque. Les distributeurs hexagonaux ont boudé une de ses figures essentielles, la talentueuse Yim Soon-rye. Femme cinéaste connue pour ses films indépendants, ses sujets sociaux et son regard toujours compatissant envers ses personnages marginaux, elle a ouvert la voie à toute une génération de réalisatrices coréennes. Borealia Films répare cet impair en distribuant son nouveau film Petite forêt, adapté d'un manga de Igarashi Daisuke qui nous avait ravis au dernier Festival du Film Coréen à Paris.
La 30e édition du Festival International de Cinéma (FID) se déroulera à Marseille du 9 au 15 juillet. On regarde la programmation asiatique !
C'est parti pour le 3e jour de couverture du Festival d'animation d'Annecy. Petit point météo car c'est bien obligatoire : il faut beau et j'en ai profité pour m'enfermer dans les salles obscures et visionner trois films asiatiques qui m'ont transportée aux pays des chiens et des univers parallèles !
En 2017, le cinéaste chinois Jia Zhang-ke a créé dans sa province natale le PingYao International Film Festival (PYIFF), dédié aux films indépendants et souhaitant aussi bien effectuer une passerelle entre les cinémas d'Est et d'Ouest que promouvoir les nouveaux talents chinois. Le festival s'exporte à Paris du 19 au 25 juin !
En 2014, Gareth Edward s'attelait à une tâche plutôt ardue : ressusciter de manière respectueuse le kaiju ultime, Godzilla, en essayant de faire oublier l'abomination de Roland Emmerich. Le résultat fut étonnant, aura su se montrer fidèle au matériau original, faisant de Godzilla un titan antédiluvien venu affronter les monstres menaçant sa suprématie. Le succès appelant forcément une suite, elle sort cette année avec Godzilla II - Roi des Monstres, et c’est au tour de Mike Dougherty de se lancer dans cette entreprise de destruction massive, pour un résultat inégal mais sincère.
Hosoda Mamoru continue d’explorer la famille à travers des variations d’échelle, de corps ou d’espace-temps. Dans Mirai, ma petite sœur, il nous dévoile l’univers d’un petit garçon qui doit découvrir sa place dans sa famille à l’aune de la naissance de sa petite sœur. Le cinéaste revient à la douceur et la naïveté de l’enfance pour nous plonger dans une mélancolie universelle et existentialiste. On profite de sa sortie en DVD, Blu-Ray et édition collector chez @Anime pour se replonger dans son monde.