Six ans. En effet, il aura fallu six années, une pandémie et quelques confinements pour revoir un film de Park Chan-wook au cinéma. Après un passage réussi à la télévision avec son adaptation de La petite fille au tambour de John le Carré, on attendait fébrilement de savoir, parmi les nombreux projets annoncés du réalisateur sud-coréen, lequel allait être filmé, et ce fut le scénario original Decision to Leave qui fut retenu. Présenté en compétition à Cannes 2022 puis sorti dans nos salles en juin, cette énième variation hitchcockienne débarque en DVD et Blu-Ray le 16 novembre chez M6 Vidéo. Film par Martin Debat ; Bonus par Elvire Rémand.
Le nouveau long-métrage de Davy Chou, Retour à Séoul, était présenté en avant-première lors de la 17ème édition du Festival du Film Coréen à Paris (FFCP). Bien que s'agissant d'une coproduction franco-germano-belge, cette fiction relatant avec force et justesse les retrouvailles entre une jeune femme adoptée et sa famille biologique en Corée avait en effet toute sa place dans la programmation.
Découvert lors du festival Kinotayo en 2017 puis sorti en salles en juillet 2022, Destruction Babies bénéficie enfin d'une sortie en DVD et Blu-ray chez Capricci. Mariko Tetsuya nous offre ici une chronique violente et brute sur la jeunesse japonaise. Film par Kephren Montoute ; Bonus par Elie Gardel.
Le Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) a terminé cette 17ème édition en beauté avec Heaven: To The Land of Happiness, le dernier film du grand Im Sang-soo, invité d'honneur de cette année.
Stephen Sarrazin présente dans DC Mini, nom emprunté à Kon Satoshi, une chronique pour aborder « ce dont le Japon rêve encore, et peut-être plus encore ce dont il ne rêve plus ». Il nous livre ici ses réflexions sur deux ouvrages récents : Suzuki Seijun and Postwar Japanese Cinema de William Carroll et Le Paradigme Fukushima au Cinéma; ce que voir veut dire d’Élise Domenach.
Suite de notre exploration du coffret Tanaka Kinuyo, disponible en coffret DVD et en coffret Blu-Ray chez Carlotta Films. Onna bakari no yoru, qu'on pourrait traduire par "Fille des ténèbres", est l'avant-dernier film de Tanaka Kinuyo. Adapté d'un scénario de Tanaka Sumie, romancière et scénariste de plusieurs Naruse (dont Le Repas et Derniers chrysanthèmes), ce portrait kaléidoscopique d'une certaine condition féminine à l'orée des années 60 permet à la cinéaste de basculer du cinéma de studio, duquel elle vient en tant qu'actrice, vers le réalisme cru de la Nouvelle Vague japonaise. Film par Flavien Poncet ; Bonus par Romain Leclercq.