Une fois de plus, France TV nous offre une belle programmation asiatique dans un cycle de 10 films poignants sur le quotidien et l'existence.
Pour son deuxième long-métrage, film d’ouverture d’Un Certain Regard à Cannes en 2021, l’auteur du beau Diamant noir fait le pari du dépaysement. Une réussite. Onoda – 10 000 nuits dans la jungle est disponible depuis le 15 décembre en DVD et Blu-Ray. Texte par Sidy Sakho, Bonus par Elvire Rémand. Partager Suivre
Le festival le plus barré de Suisse, le Black Movie, reviendra à Genève du 21 au 30 janvier et en ligne (visible depuis la Suisse), du 28 au 1er février. On découvre la programmation asiatique, sur laquelle on reviendra d'ici peu de temps !
Troisième film du réalisateur philippin à sortir sous nos latitudes à l'ère vidéo, Bayan Ko ("Ma patrie") est l'ultime pamphlet contre le dictateur Ferdinand Marcos. Le Chat qui fume nous propose ce film éminemment politique de Lino Brocka, dans un écrin doré et une version restaurée maison d'envergure.
L'édition 2022 du Festival International du Film de Rotterdam (IFFR) se déroulera en ligne, du 26 janvier au 6 février. On fait le point sur la sélection des films asiatiques.
Commencée tardivement en mai sur les écrans français, bouleversée aussi bien en terme de production (combien de films n’ont-ils pas pu se tourner en 2020 ?), qu’en terme de diffusion (les festivals subissent encore de plein fouet la crise sanitaire ; alors que les sorties se sont bousculées de manière boulimique depuis septembre, sans réussir à attirer les spectateurs en salles à l’exception d’un blockbuster arachnéen), l’année 2021 est pourtant l’une des plus variées en terme de nombre de films cités par nos rédacteurs et collaborateurs, qui ont sélectionné plus de 50 titres. Preuve sans doute que, comme en 2020, la cinéphile fonctionne de manière solitaire, et n’a pas retrouvé un centre apte à provoquer événement et consensus. Et pourtant, de ces îlots multiples émerge un trio fédérateur : Memoria cité 14 fois, loin devant la masse de films qui le suit ; mais aussi Drive My Car cité 10 fois, confortant le statut de Hamaguchi comme cinéaste majeur et reconnu en France (d’autant qu’il est doublement présent puisqu’il est également le scénariste de Kurosawa). La 3e marche du podium est de manière significative occupée par un film iranien, La Loi de Téhéran, qui devance deux autres films perses, signe du renouvellement et de la vitalité d’une cinématographie qui a occupé les écrans et les esprits de belle manière sur cette fin d’année.