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Le coffret Mike De Leon en 8 Films de Carlotta Films est aussi l’occasion, à travers ses nombreux bonus, de découvrir plus en détails la carrière du réalisateur mais aussi la cinématographie de son pays d’origine. Court-métrages, documentaires, clips politiques, making-of mais aussi long-métrage de patrimoine, voici ce que réserve le coffret en plus l’impressionnante filmographie du cinéaste philippin.
Citizen Jake sorti en 2018 et venant clore ce superbe coffret de Carlotta, est le dernier long-métrage en date de Mike De Leon. Avec ce film, le cinéaste nous propose une œuvre très étrange à la lisière du film-somme, de l’expérimentation numérique et du film-fleuve. Un projet sur le papier tant attrayant que risqué, et dont l’aboutissement est malheureusement aussi fragile qu’ingénieux.
Pour ce septième long-métrage du coffret Mike de Leon, nous avons l’occasion de découvrir la deuxième partie de la carrière du réalisateur qui, même si elle s’avère beaucoup moins conséquente que la précédente, est d’autant plus complexe et intéressante qu’il y renouvèle (une fois de plus) son cinéma. C’est donc dans ce contexte qu’Héros du tiers-monde sort en 1999, 15 ans après son précédent long-métrage.
Cinquième long-métrage du coffret Mike De Leon paru chez Carlotta Films, Le Paradis ne se partage pas sorti en 1985 fait office d’exception à la règle dans ce panorama, jusqu’ici sans faute, du réalisateur. Après des films tous plus fous esthétiquement que fortement politiques, il retourne à une forme plus tranquille et classique de mélodrame. Mais à l’inverse de C’était un rêve, il n’arrive jamais à faire de son film plus qu’un mélo sans surprise et très peu intéressant.
Après un tour remarqué des festivals, la restauration des films de Mike De Leon nous arrive enfin entre les mains avec le très beau coffret de Carlotta Films contenant 8 des 10 long-métrages du réalisateur, ainsi que moult bonus, dont plusieurs court-métrages et making-of. Nous poursuivons avec Kisapmata.
Second long-métrage de Mike De Leon, C’était un rêve sorti en 1977 est un teen movie romantique lorgnant discrètement du côté de la comédie musicale, qu'on ne soupçonnerait pas venir du même réalisateur qu’Itim. Alors que le premier avait pour nœud narratif et motif visuel central l'obscurité (qui donnait même son titre au film, "Itim" signifiant "noir" en tagalog), le second opte plutôt pour des couleurs éclatantes et une ambiance guimauve à souhait. Le film est disponible dans le coffret de Carlotta.