Le réalisateur de A Leave, présenté au Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) en 2021, était de retour pour cette 20e édition avec un nouveau film social, The Final Semester, récompensé à Busan. A la croisée de Work to Do et de Next Sohee, le nouveau film de Lee Ran-hee nous entraîne dans le quotidien d'un lycéen qui accepte de passer son dernier semestre avant le diplôme à l'usine, dans l'espoir d'une place à l'université et d'une exemption de service militaire. Bien entendu, la réalité qu'il découvre est plus compliquée que ce qu'on lui avait annoncé…
Récompensé à Busan et déjà passé par Vesoul, le second long métrage de Park Ri-woong, The Land of Morning Calm était l'un des retours attendus de ce 20e Festivai du Film Coréen à Paris (FFCP). En effet, le réalisateur s'était déjà distingué avec The Girl on a Bulldozer, qui présentait lui aussi des personnages accablés par les aléas de la vie et la brutalité de la société coréenne mais refusant de se laisser abattre, avec des solutions parfois radicales. Cette fois, il s'agit il l'histoire d'un vieux pêcheur bougon qui accepte d'aider son employé à disparaitre, pour fuir sa vie qu'il ne supporte plus, sans se rendre compte des conséquences pour ceux qui restent.
Le Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) programme son premier film d'animation depuis fort longtemps, avec le beau et poignant The Square de Kim Bo-so, œuvre brassant avec un égal brio romance, espionnage et humanisme.
Le Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) a lancé les festivités de sa 20e édition avec My Daughter is a Zombie de Pil Gam-sung, une comédie familiale attachante qui avance au rythme des cœurs battants - ou pas - de ses personnages.
Un nouveau Hong Sang-soo sort en salles ! HSS pour les intimes, c'est ce cinéaste sud-coréen, à l'extrême bord de la marge industrielle qui, en adaptant l'économie de ses budgets à la sobriété de ses productions, a réussi à composer depuis 1996 une Œuvre de 33 longs-métrages. S'il fait passer ses pairs pour des paresseux, il n'en connaît pas la même renommée institutionnelle. Néanmoins, par sa radicalité, la transparence de son style qui permet à celles et ceux qui aiment ses films de s'y projeter pour y composer un amour d'artifice, grâce à cette faculté à nouer une relation étroite avec son public, Hong a construit des fidèles. Et le cœur du problème de ses derniers films, y compris de Ce que cette nature te dit, on peut le présumer, vient de là : des aficionados de Hong Sang-soo.
Après avoir fait la clôture du Festival du Film Coréen à Paris en 2023 et connu une réception très positive dans nos salles françaises cet été, A Normal Family de Hur Jin-ho, adapté du roman néerlandais Le Dîner de Herman Koch revient cette semaine en Blu-ray, édité par Diaphana. Le réalisateur coréen embrasse ici la modernité et la diffusion de plus en plus rapide des informations pour traiter le même sujet : quel type de personnes sont les enfants et les parents derrière le masque social.