Le déjà éternel classique coréen de Bong Joon-ho, Memories of Murder, est disponible sur MUBI dès à présent. Revenons sur ce film qui a marqué les esprits du public depuis sa sortie en 2003.
Tandis qu'en 2024, un seul film du stakhanoviste sud-coréen Hong Sang-soo est sorti sur les écrans français, Capricci semble déterminé à corriger le tir en ce début d'année en distribuant un de ses derniers opus, près d'un an après sa sélection à la Berlinale 2024. Le cinéaste retrouve pour la 3ème fois Isabelle Huppert, après In Another Country (2012) et La Caméra de Claire (2017). En clôture d'un portrait en trois tableaux, Hong-Huppert (H²) se lancent dans une opération de révélation des musiques intérieures.
Avec By the Stream, primé au Festival de Locarno et présenté au Festival Black Movie, Hong Sang-soo poursuit ses lubies du moment : la défense d'un matriarcat menacé par des hommes prédateurs et inconséquents, et la nécessité de transmission et de dialogues entre les générations. Un film vraiment dans l'air du temps.
Présenté en octobre en clôture du Festival du Film Coréen à Paris, Hiver à Sokcho, adaptation du roman du même nom d'Elisa Shua Dusapin et premier long métrage du franco-japonais Kamura Koya, arrive sur nos écrans pour célébrer le début d’année chez Epicentre Films. Jolie rêverie sur la rencontre entre un dessinateur français bourru et une jeune femme métisse franco-coréenne chez qui il réveille des questions existentielles, dans le décor de Sokcho, ville balnéaire à la frontière entre les deux Corées, au moment où le froid rend incongrue la présence des touristes. Porté par le duo Bella Kim et Roschdy Zem, le film présente une délicate observation de deux solitudes qui se croisent le temps d'une saison.
Quelques mois après la sortie en DVD et Blu-ray de The Beast, Gaumont Vidéo continue de nous faire découvrir des remakes coréens de films français, avec The Target réalisé par Yoo Hong-seung. Kidnapping, corruption et courses-poursuites sont au programme de ce thriller d'action dans les clous qui se prend un peu les pieds dans ses ambitions.
Quelque chose semblerait manquer dans une édition du Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) si on n'y trouvait pas un drame historique explorant l'histoire de la Corée. Cette année, Land of Happiness de Choo Chang-min remplit un double rôle. Il s'agit à la fois de l'ultime film de Lee Sun-kyun et d'un film qui essaie de proposer un point de vue singulier sur l'assassinat de Park Chung-hee.