Connaissez-vous Izumiya Shigeru ? Chanteur, guitariste, producteur de musique, scénariste, acteur, animateur de télévision, ce touche-à-tout est surtout le réalisateur de deux longs métrages parfaitement inscrits dans les courants punk et cyberpunk des années 1980 : Harlem Valentine’s Day: Blood is Sex et Death Powder. Partager Suivre
Stephen Sarrazin présente dans DC Mini, nom emprunté à Kon Satoshi, une chronique pour aborder « ce dont le Japon rêve encore, et peut-être plus encore ce dont il ne rêve plus ». Il nous livre ici ses réflexions autour de Morita Yoshimitsu, à l'occasion de la rétrospective que lui consacre La Maison de la Culture du Japon à Paris du 11 mai au 7 octobre dans le cadre du cycle Les maîtres méconnus du cinéma japonais.
Après bientôt vingt-cinq ans, une histoire des liens tissés entre le Japon et la production cinématographique et télévisuelle coréenne au XXIe siècle pourrait commencer à s’écrire.
Stephen Sarrazin présente dans DC Mini, nom emprunté à Kon Satoshi, une chronique pour aborder « ce dont le Japon rêve encore, et peut-être plus encore ce dont il ne rêve plus ». Il nous livre ici ses réflexions autour de Suzume de Shinkai Makoto et The Makanai de Kore-eda Hirokazu... et les producteurs qui ne sauraient choisir.
Après une année 2021 bancale, puisque les cinémas n'avaient rouvert qu'en mai, l'année 2022 signe enfin le retour des spectateurs dans les salles obscures. Certes, la fréquentation des salles reste toujours en deçà de la période d'avant-Covid. Pourtant, les surprises ont été belles en 2022 et certains films, particulièrement intenses. Nos rédacteurs, une fois de plus, ont cité plus de 50 titres vus au cinéma, en festivals ou encore en vidéo, preuve que le cinéma asiatique s'est encore montré dynamique et visible. Parmi ces nombreux films cités, certains s'en dégagent toutefois : Decision to Leave, du tant plébiscité et reconnu cinéaste coréen Park Chan-wook, suivi du film iranien Leila et ses frères de Saeed Roustaee, particulièrement mal accueilli dans son pays d'origine mais récompensé à Cannes du Prix de la critique internationale. La 3e marche du podium est une surprise tollywodienne (de l'industrie telugu indienne), RRR, réalisé par S. S. Rajamouli. Surprise car le film est sorti dans de nombreuses salles françaises mais sans accompagnement médiatique ni publicitaire. Il a finalement été difficile de passer à côté de blockbuster inclassable compte tenu du buzz qu'il a engendré (et fort heureusement !). Les films japonais, bien que moins cités par nos collaborateurs, sont toutefois au nombre de quatre et mettent en avant la diversité du cinéma nippon, puisqu'on y retrouve la valeur sûre Hamaguchi Ryusuke et ses Contes du hasard et autres fantaisies, trois films d'animation aux styles radicalement différents, Inu-Oh de Yuasa Masaaki, La Chance sourit à madame Nikuko de Watanabe Ayumu et l'OVNI Junk Head de Hori Takahide. La suite du classement met en avant un habitué des Top d'East Asia, Hong Sang-soo avec son film Juste sous vos yeux, la pépite kazakhstanaise Poet de Darezhan Omirbayev et le film d'horreur thaïlandais The Medium de Banjong Pisanthanakun, déjà en 6e position en 2021 et qui reste un de nos chouchous grâce à son édition vidéo. Un top varié, éclectique, qui démontre non seulement la diversité des cinémas d'Asie mais aussi son dynamisme, alors qu'une petite voix nous rappelle sans cesse que les spectateurs désertent les cinémas.
Stephen Sarrazin présente dans DC Mini, nom emprunté à Kon Satoshi, une chronique pour aborder « ce dont le Japon rêve encore, et peut-être plus encore ce dont il ne rêve plus ». Il nous livre ici ses réflexions sur deux ouvrages récents : Suzuki Seijun and Postwar Japanese Cinema de William Carroll et Le Paradigme Fukushima au Cinéma; ce que voir veut dire d’Élise Domenach.