Art House sort en salles cette semaine De l'autre côté du ciel de Hirota Yusuke, belle fable SF à l'esthétique originale.
En ce mois d'août, Spectrum Films nous gratifie d'un double programme Jiang Wen en Blu-Ray. Intéressons-nous à l'un des deux films du coffret dédié à l'acteur-réalisateur de la Cinquième génération avec In the Heat of the Sun, véritable petit miracle du cinéma chinois continental, remonté en version longue et restauré par L'Immagine Rittrovata de Bologne en 2013, qui ne pouvait pas mieux tomber qu'en cet été.
C’est après sa très touchante comédie Kamikaze Girls, qui oscillait entre le teen movie faussement superficiel et le terrain de jeu propice à l’expérimentation visuelle, que Nakashima Tetsuya nous offre Memories of Matsuko. Phénomène des années 2000s en Asie et pépite encore trop méconnue dans nos contrées, c’est cette fresque musicale dantesque, tendre et cruelle qui a installé son réalisateur en tant qu’auteur important de l’archipel. Bien qu’en rupture de stock, le film a été distribué en France par Spectrum Films au travers d’un combo DVD/Blu-Ray en 2018. Il est cependant toujours visible sur la plateforme de streaming Outbuster.
Cet été, France.tv nous régale avec toute une série de films issus du meilleur de la japanimation. L’occasion de vous parler d’un des premiers films de Takahata Isao, cofondateur des studios Ghibli : Kié la petite peste, son deuxième long-métrage sorti en 1981 au Japon. Le film est aussi connu sous le titre de Jarinko Chie, qui signifie littéralement "Kié la môme/cancre", car Kié n’a rien d’une peste, bien au contraire.
70 ans après sa sortie française, en 1952, Rashômon de Kurosawa Akira revient briller en salles dans sa version restaurée. Potemkine Films nous propose de (re)découvrir ce chef-d'œuvre d’écriture qui a marqué et nourri durablement l’Histoire du cinéma. Rashômon se range en effet parmi ces films “classiques” qui constituent encore aujourd’hui le terreau fertile de notre cinéma moderne.
Lorsque l'on évoque le Nouveau Cinéma taïwanais, les noms de Hou Hsiao-hsien et d'Edward Yang apparaissent immédiatement. Pourtant, la bande de la nouvelle vague ne se limite pas seulement à ces deux réalisateurs. D'autres cinéastes ont appartenu au mouvement, et ont accouché d’œuvres au souffle égal aux noms précédemment cités. Aujourd'hui, penchons-nous sur Chang Yi et son film Kuei-mei, a Woman, sorti sur les écrans taïwanais en 1985.