Un nouvel éditeur arrive sur le marché du cinéma asiatique ! Roboto commence sa fournée avec deux très belles éditions consacrées à Fukasaku Kinji. Un inédit et un jidaigeki survolté, plutôt rare en France. Revenons sur Violent Panic: The Big Crash sorti en 1976, petite pépite du grand cinéaste dont la patte a clairement infusé sur le cinéma mondial.
Après la ressortie salles en fin d'année dernière, Survivance édite en édition Blu-Ray/DVD Déménagement de Somai Shinji, un des sommets du réalisateur sur son thème de prédilection de l'observation du monde de l'enfance. C'est l'occasion de mettre en lumière un immense cinéaste, influence majeure entre autres de Kore-eda Hirokazu.
Disponible depuis le 5 avril sur Netflix, Parasyte: The Grey propose une adaptation, ou plutôt relecture du manga japonais éponyme, en la transposant en Corée du Sud, avec aux commandes le metteur en scène Yeon Sang-ho, réalisateur entre autres de Dernier train pour Busan. Sur le papier, c'est une belle promesse de divertissement qui nous est faite. A l'arrivée, le résultat est au mieux décevant, au pire catastrophique.
Ayant eu les honneurs d'une ressortie en salles et en copie restaurée l'année dernière, Les Sœurs Munakata est désormais disponible dans le coffret Ozu Yasujiro édité par Carlotta Films. Une bonne occasion de découvrir, ou redécouvrir, une œuvre incontournable dans la filmographie du maître.
Une nouvelle vague de cinéastes mongols semblent nous parvenir. Après l’observation de la précarité et de ses conséquences dans Si je pouvais hiberner, c’est celle d’une figure centrale de la culture mongole, le chamane par le prisme d’une chronique de jeunesse. Avec Un jeune chaman, Lkhagvadulam Purev-Ochir nous montre les tribulations d’un jeune homme dans les remous de la capitale Oulan-Bator. C'est en salles dès aujourd'hui, grâce à Arizona Distribution !
Yamasaki Juichiro, cinéaste et agriculteur, nous propose avec ce troisième long-métrage, disponible en DVD chez Survivance, une exploration des conditions de vie de différents personnages de la ville de Maniwa. Yamabuki se construit entre la peinture d’un paysage social et la mise en évidence de l’intrication, intime, de l’aliénation économique qui définit nos vies.