Le polar dans le cinéma coréen contemporain, c'est l'équivalent du film de zombie dans le cinéma fantastique. Soit un genre qui donne l'impression d'être usé jusqu'à la corde et dont on se demande, à chaque nouveau film, ce qu'il va bien pouvoir apporter de neuf et d'original, sur le fond ou sur la forme. C'est dans ce contexte que sort Le Gangster, le flic et l'assassin, thriller énervé réalisé par Lee Won-tae, qui, s'il n'a pas forcément les épaules ni l'ambition pour révolutionner le genre, fait preuve d'une énergie folle pour raconter une histoire balisée mais prenante et jouissive. Le film, sorti en salles cet été, est édité en DVD et Blu-Ray depuis le 2 décembre.
Sorti dans les salles obscures en milieu d'année, Manta Ray arrive sur nos étals en DVD grâce à Jour2Fête. Avec ses images faisant preuve d'un sens de l'esthétisme et ses sons sensoriels composés par Snowdrops, le premier film de Phuttiphong Aroonpheng ne manque pas de poser des questions politiques et de rendre hommage aux Rohingyas, le peuple musulman pourchassé en Birmanie.
Avec Our Body, présenté dans la section Paysage de la 14ème édition du Festival du Film Coréen à Paris, Han Ka-Ram fait une entrée fracassante dans le paysage du cinéma coréen actuel avec ce premier long-métrage sur la liberté de corps et d'esprit dans une société de plus en plus aliénée.
Après nous avoir enchanté en salle en début d'année, Liz et l'oiseau bleu de Yamada Naoko est désormais disponible en DVD et Blu-Ray chez Eurozoom.
Présenté cette année à la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes, Vivre et chanter de Johnny Ma a été une belle surprise. Une ode à l'art menacé de l'opéra Sichuan.
Dans le cadre de sa grande rétrospective consacrée au cinéaste japonais, Hamaguchi Ryusuke, la Maison de la culture du Japon à Paris nous propose de découvrir la quasi-intégralité de son passionnant travail, sur trois sessions, entre le mois de septembre et le mois de novembre. Parmi les films projetés, Passion, sorti en mai dernier au cinéma. Des débuts où la patte adroite et délicate du réalisateur est déjà très perceptible.