Dans le cadre de son hommage à Fuji Tatsuya en 5 films, le festival Black Movie a choisi de présenter cette année la récente restauration de P.P. Rider, réalisé en 1983 par Somai Shinji.
Cette année, le festival Black Movie de Genève a choisi de revenir sur Los Lobos del Este, connu aussi sous le titre anglophone The Wolves of the East, production internationale entre le Japon, l'Angleterre, la Suisse et le Brésil du réalisateur cubain Carlos Machado Quintela. Quête poétique d'un vieux chasseur, interprété par le légendaire Tatsuya Fuji, en quête du dernier loup des alentours boisés de Higashi Yoshino, le film déroule un voyage introspectif qui médite sur la place de l'homme dans la nature.
Carlotta propose une très belle édition d'un film de science-fiction japonais de 1979, Les Guerriers de l'Apocalypse de Saito Kosei. Littéralement nommé Forces d'auto-défense de l'ère Sengoku, et aussi connu sous le nom de G.I. Samurai, il raconte l'étrange voyage d'un groupe des forces d'autodéfense soudain projeté dans le monde des Royaumes Combattants, avec leurs camions, bateau, tank et hélicoptère. Très spectaculaire, le film est ici présenté dans une édition 4K rehaussée de Dolby Vision, accompagnée dans son édition collector du dossier de presse de la sortie française de 1982, de douze lobby cards et d'un poster.
Présenté en octobre en clôture du Festival du Film Coréen à Paris, Hiver à Sokcho, adaptation du roman du même nom d'Elisa Shua Dusapin et premier long métrage du franco-japonais Kamura Koya, arrive sur nos écrans pour célébrer le début d’année chez Epicentre Films. Jolie rêverie sur la rencontre entre un dessinateur français bourru et une jeune femme métisse franco-coréenne chez qui il réveille des questions existentielles, dans le décor de Sokcho, ville balnéaire à la frontière entre les deux Corées, au moment où le froid rend incongrue la présence des touristes. Porté par le duo Bella Kim et Roschdy Zem, le film présente une délicate observation de deux solitudes qui se croisent le temps d'une saison.
Pour bien commencer l'année, les salles françaises accueillent un bien étrange animé distribué par Dissidenz. Schirkoa était initialement un court-métrage de 15 min réalisé par le dessinateur indien Ishan Shukla, sur son temps libre quand il travaillait comme vidéaste pour un monastère, et le premier film d'animation indien à être retenu pour les Oscars. Après bien des péripéties, Schirkoa : la cité des fables est un long-métrage d'animation développant l'univers et l'histoire du court-métrage.
Cinq ans après le remarqué Un Printemps à Hong Kong, Ray Yeung revient sur nos écrans grâce à Nour Films, pour parler de la société hongkongaise, et en particulier du regard porté sur les couples de même sexe avec Tout ira bien. Dans sa nouvelle variation, après le couple d'hommes vieillissants, il s'intéresse à l'histoire d'un couple de femmes d'âge mûr, Angie et Pat, et aux conséquences que peut avoir le fait de nommer ou de ne pas nommer une relation.