Du 15 novembre au 10 décembre se déroulera à Paris la 38e édition du Festival International Jean Rouch. Ce festival permet de faire découvrir aux spectateurs des films documentaires venus du monde entier. Evidemment, la programmation, très fournie, comprend quelques films asiatiques !
La compétition internationale se tiendra du 16 au 23 novembre au Musée de l’Homme. Six documentaires asiatiques seront présentés : les films vietnamiens The Future Cries Beneath Our Oil réalisé par Hang Pham Thu et Pomelo de Thao Tran Phuong et Swann Dubus, le film indonésien Diary of Cattle de Lydia Afrilita et David Darmadi, les films chinois Les Ouigours, minorité nationale, Sinkiang des réalisateurs français Joris Ivens et Marceline Loridan-Ivens ainsi que Love Song of the Living, Love Song of the Dead de la réalisatrice Zhang Ping et le film indien Reason de Anand Patwardhan. A noter également la projection de deux films français ayant pour thème l’Asie : Yukiko de Young Sun-noh, qui se déroule entre le Japon et la Corée et Hitch, une histoire iranienne de Chowra Makaremi.
Enfin, la catégorie Regards comparés s’intéressera cette année à l’Iran. Cette programmation s’attachera aux regards engagés de documentaristes iraniens sur la situation sociale et urbaine au lendemain de la Révolution de 1979. Elle mettra également en débat la représentation des femmes, dans le cinéma documentaire iranien et des injonctions implicites ou explicites qui conditionnent souvent la production des œuvres pour avoir accès à des festivals et des écrans à l’étranger. Dans ce cadre seront projetés les documentaires Les Locataires (1982) d’Ebrahim Mokhtari et Keyvan Kiani, Falaknaz (2014) de Sahar Salahshoor, Ispahan, lettre persane (1977) réalisé par Jean Rouch, Rêve de soie (2003) de Nahid Rezaei, Le Vent des amoureux (1978) d’Albert Lamorisse, Nayère, les chants de liberté réalisé en 2006 par Mina Saïdi-Shahrouz, Unwelcome in Tehran (2011) de Mina Keshavarz, Le Vieil Homme de Hara (1001) de Mahvash Sheikholeslami, mais aussi des films de l’époque gajar en 1900 et bien d’autres bobines !
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Elvire Rémand
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