Cycle de films d’arts martiaux en septembre suivi d’un focus sur le cinéma coréen. Voilà comment débute la rentrée au Musée Guimet !
Ce cycle de projections de films coréens se déroule dans le cadre de l’Année France-Corée. Comme à son habitude, le Musée Guimet projettera des longs métrages de fiction mais également des documentaires.
Pour ceux qui ne connaissent pas le cinéma coréen, c’est l’occasion de rattraper son retard ! De grands classiques mais aussi des films plus confidentiels sont au programme comme Ivre de femmes et de peinture d’Im Kwon-taek, Le roi Yonsan et Le locataire et ma mère du réalisateur Shin Sang-ok (enlevé en 1978 à la demande de Kim Jong-il), Printemps, été, automne, hiver… et printemps de Kim Ki-duk, Jiburo réalisé par Lee Jung-hyang, Poetry de Lee Chang-dong, Le roi et le clown de Lee Joon-ik, Chow Yun-Fat Boy Meets Brownie Girl de Nam Ki-woong, le film d’animation Wonderful Days de Kim Moon-saeng et bien d’autres ! Évidemment, un panorama du cinéma comprend doit comprendre au moins un film de Hong Sang-soo et ce sera The Day He Arrives.
Les documentaires feront découvrir aux spectateurs tout un pan de la culture coréenne. L’alphabet coréen, si particulier, n’aura plus de secret pour vous si vous visionnez Hangeul, la naissance d’une grande écriture de Seung Chang-baik. La société coréenne, entre tradition et modernité, est au cœur du documentaire Toyong, l’entre-saison réalisé par Aurélie Mandon. Changement de décor avec La mélodie des beaux jours de Lee Hong-ki qui suit la vie d’une septuagénaire dans un village de la baie de Suncheon. Enfin, les relations inter-coréennes, ô combien douloureuses, sont analysées dans le film Corée, l’impossible réunification de Pierre-Olivier François.
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Elvire Rémand