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Derrière l'arbre Kiarostami qui cache la forêt titanesque du cinéma iranien, Carlotta continue de sonder les joyeux passés et présents qui rayonnent du Pays des poètes. En rebond à la distribution en salles, en août 2021, de son premier film L'Échiquier du vent (1976), Mohammad Reza Aslani voit l'un de ses derniers films en date, réalisé en 2008, trouvé 16 ans après le chemin des salles en France. L'occasion non seulement de poursuivre l'exploration de ce pionnier du cinéma persan mais aussi de traverser l'Histoire multi-séculaire de ce pays considéré, non sans raison, comme l'un des berceaux de la civilisation.
Déjà récompensé du Léopard d’Or à Locarno et du prix du jury jeune au Festival des 3 Continents de Nantes, Critical Zone de l’Iranien Ali Ahmadzadeh est projeté au Festival Black Movie. Tourné clandestinement, le long-métrage est un petit miracle technique qui peine cependant à maintenir son rythme.
Vie et mort des images avec Celluloid Underground d'Ehsan Khoshbakht, historien du cinéma. Ou comment chercher (et trouver) des films en Iran après la Révolution islamique de 1979. Un film sur la cinéphilie et le pouvoir des images mais aussi le portrait d'un gardien de l'ombre, Ahmad Jurghanian, qui a conservé et sauvé plus de 5 000 films promis à la destruction par un pouvoir politique criminel. C'est à découvrir au Black Movie !
Depuis quelques années, et grâce au triomphe à l'international de films comme ceux de Saeed Roustayi par exemple, le cinéma iranien ne cesse de se montrer aussi éclectique que passionnant. Qu'il soit question de polars, comme La Loi de Téhéran, de thrillers comme Les Nuits de Mashhad ou bien encore de drames comme Une Disparition, la variété des productions iraniennes n'est plus à démontrer. Et Les Ombres persanes, distribué par Diaphana, est un film qui tombe à point nommé pour explorer le genre à suspens saupoudré de fantastique.
Pour son premier long-métrage d’animation, la réalisatrice iranienne Sepideh Farsi choisit de se pencher sur le début de la guerre irano-irakienne, en 1980, à Abadan, plus grand port pétrolier du sud du pays. Par le regard d’un adolescent désœuvré, la cinéaste dessine les contours d’une violence absurde et ordinaire, au sein de laquelle l’espoir peu à peu renaît. La Sirène est en salles depuis le 28 juin.
Où est la maison de mon ami ? fut un énorme succès dans le monde entier. Quelques années plus tard, un tremblement de terre sur les anciens lieux du tournage pousse le réalisateur Abbas Kiarostami à retourner filmer dans le village qui fut le cadre du film. Il créé ainsi un deuxième volet à ce qui devient la trilogie de Koker. Le film est disponible dès à présent sur MUBI.