Le nouveau Johnnie To, des arts martiaux et de l’horreur made in Thailande

Posté le 19 novembre 2012 par

Au programme aujourd’hui : deux surprises diffusées au festival de cinéma de Rome, et une comédie horrifique thaï ! Par Lvi.

Xu Haofeng, scénariste de The Grandmaster (Wong Kar-Wai) mais surtout réalisateur de Sword Identity, revient avec Judge Archer. Le film se déroule au début de la République de Chine. Le principal protagoniste est pris dans une lutte intestine entre diverses écoles d’arts martiaux et des tourments plus personnels. Présenté actuellement au festival de cinéma de Rome, la sobriété de la mise en scène et le réalisme des combats devraient convaincre le public.

Johnnie To et Wai Ka-Fai font de nouveau équipe pour Drug War, annoncé comme « le film surprise » du festival de Rome. Le capitaine Zheng et son équipe sont prêts à tout pour traquer les trafiquants de drogue. Quand le baron de la drogue Timmy Choi est capturé, seul un deal devant permettre à Zhang de démanteler un vaste réseau de trafic de cocaïne le sauve de la peine de mort. Mais le capitaine Zhang ne croit pas que Timmy Choi soit véritablement en train de trahir ses partenaires. Il se méfie de plus en plus à mesure que se profile l’opération.

Quoi de mieux qu’un trailer pour patienter ?

Le boom du cinéma d’horreur thaïlandais continue.

La preuve en est avec Banjong Pisanthanakun, co-réalisateur du film d’horreur Shutterqui lui a permis d’obtenir une visibilité à l’international. Profitant de cette petite notoriété, Banjong Pisanthanakun a continué sur sa lancée et a réalisé Alone en 2007, 4bia en 2008 et Phobia 2 en 2009. Le film Hello Stranger a marqué une pause dans la filmographie horrifique de Banjong Pisanthanakun puisqu’il s’agit d’une légère comédie romantique.
Mais Banjong Pisanthanakun n’a pas dit son dernier mot et a décidé de mêler horreur et comédie. Il a récemment débuté la production d’une comédie horrifique nommée Pee Mak Phrakanong, avec pour acteur principal Mario Maurer (The Love of Siam). Le scénario serait basé sur une sorte d’inversion de la légende de Nang Nak, légende maintes fois traitée dans le cinéma thaïlandais, notamment par le film éponyme de 1999, Nang Nak.
Lvi.
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