Aux éditions Jacques Flament, Le bonsaï qui cache la forêt s'essaye à l'exercice sagace et périlleux de rafraîchir les innombrables ramifications du cinéma japonais de la tradition à partir de quatre de ses plus éminents metteurs en scène : Ozu Yasujiro, Mizoguchi Kenji, Naruse Mikio et Kurosawa Akira. Une anthologie croisée par la plume avisée d'Alain Michel Jourdat, parue le 10 avril 2023.
Au Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) 2022, nous avons pu nous entretenir avec la jeune cinéaste Kim Jung-eun, venue présenter son premier long métrage, Gyeong-ah's Daughter, et ses courts métrages dans le cadre d'un Focus sur ses œuvres. L'occasion de faire la connaissance d'une jeune artiste qui traite des préoccupations de la Corée contemporaine avec une réelle acuité et un regard compatissant.
Le très beau Mama a été projeté à Paris en septembre dans le cadre du Festival Allers-Retours 2021. Nous nous sommes entretenus avec Li Dongmei, sa réalisatrice, dont c'est le premier long-métrage et qui a une portée largement autobiographique.
Quand les grands zinzins du cinéma font leur adieu, c’est souvent un joyeux feu d’artifice. C'est le cas une fois de plus avec Labyrinth of Cinema, le dernier film de Obayashi Nobuhiko, disponible sur Mubi. Décédé en avril 2020, ce doux-dingue clôt son Œuvre avec un film salement monstrueux, documentaire sur la technique du cinéma, poème punk contre la bêtise de la guerre, ode aux films japonais et appel à la fraternité internationale. Avec cet ultime baroud d’honneur, le défunt cinéaste, du haut de ses 82 ans, a pris dix ans d’avance sur toute la jeune génération d’iconoclastes.
Pour son 5ème long-métrage, La Femme est l'avenir de l'homme, Hong Sang-soo orchestre, en musique de chambre, une histoire croisée de trois désirs. À Séoul, Munho, professeur d'arts plastiques, et Hunjoon, apprenti cinéaste, reprennent contact avec Sunhwa, une femme qu'ils ont aimé tous deux lors de leurs années étudiantes. Disponible jusqu'au 31 mai 2021 sur la plateforme d'Arte, retour sur cette œuvre matricielle du cinéaste coréen.
La rétrospective Ozu est de retour au cinéma grâce à Carlotta, après son succès de l'année dernière. On redécouvre alors Le Goût du riz au thé vert, vision à la fois traditionnelle et moderne du couple japonais confronté aux mues sociétales.