A l’heure où Megan Colligan, présidente de la distribution internationale chez Paramount, reconnaissait que le casting de Scarlet Johansson fit du tort à l’adaptation Américaine de Ghost in the Shell, par Rupert Sanders, ajoutant que ce film n’a jamais eu la chance d’être simplement… un film, et que le studio aura perdu près de 70 millions de dollars, que penser de ce geste, de ce fantôme qui n’aura pas eu assez de temps pour hanter quoi que ce soit ?
Cette semaine dans le box office nous nous intéresserons au parcours de plusieurs films asiatiques (ou presque) dans les salles françaises. Du Secret de la chambre noire de Kurosawa Kiyoshi au récent Power Rangers.
Il n'aura fallu que relancer Ghost in the Shell en film live pour qu'un projet d'animé voit le jour !
Au temps du règne des super-héros sur les grands écrans, deux royaumes disposaient des licences les plus lucratives et se disputaient sans pitié les parts de marché. Ne restaient pour les autres que de miettes. Dreamworks, le studio de Steven Spielberg, voyant que tous les champions américains étaient déjà sous contrat, se tourna vers le Japon, pays qui détient une richesse considérable de joyaux de la bande-dessinée que l'on prénomme manga. L'un des plus réputés, connu autrefois une certaine renommée sur les terres de L'oncle Sam, sous sa forme animée. Un film d'action cyber-punk aux forts accents philosophiques qui inspira, il y a vingt ans déjà, la célèbre trilogie matrixienne. Cette œuvre visionnaire adoubée par le grand James Cameron sort cette semaine dans les salles de cinéma sous la forme d'un blockbuster yankee. Nous avons pu juger de la greffe de ce classique de la SF dans sa nouvelle enveloppe. Voici donc les résultats de ce crash-test.
La première vraie tentative ambitieuse d'adaptation d'un classique de la japanimation à la sauce blockbuster est une réussite.
Le film live américain Ghost in the Shell ne cesse de se montrer. On découvre de suite un nouveau trailer !