Après un passage par le grand écran avec le bouleversant L'Innocence, Kore-eda Hirokazu revient sur Netflix avec une nouvelle série, Asura, adaptation de la nouvelle éponyme Ashura no gotoku de Mukoda Kuniko. Si sa précédente œuvre télévisuelle, Makanai : dans la cuisine des maiko, avait fait l'effet d'un doux et apaisant repas entre amis, Asura ressemble beaucoup plus à un diner tendu qui vire au règlement de compte familial et générationnel.
Cinq ans après le remarqué Un Printemps à Hong Kong, Ray Yeung revient sur nos écrans grâce à Nour Films, pour parler de la société hongkongaise, et en particulier du regard porté sur les couples de même sexe avec Tout ira bien. Dans sa nouvelle variation, après le couple d'hommes vieillissants, il s'intéresse à l'histoire d'un couple de femmes d'âge mûr, Angie et Pat, et aux conséquences que peut avoir le fait de nommer ou de ne pas nommer une relation.
Lors de ce Festival du Film Coréen à Paris (FFCP), les habitués ont eu le plaisir de retrouver Oh Jung-min, dont le court métrage Coming of Age avait été récompensé en 2018 et qui avait présenté ses courts métrages lors de la séance Flyasiana de l'édition 2019 du festival, avec la présentation de son premier long métrage, House of the Seasons (son titre coréen signifie "le petit-fils aîné", avec la connotation de "l'héritier"). Comme dans ses courts métrages, le réalisateur penche un regard à la fois tendre et cruel sur les relations familiales, dans le portrait d'une famille où, en dépit de l'attachement manifeste des uns envers les autres, de sourdes tensions finissent par venir au jour.