Pour son premier long-métrage documentaire, le jeune réalisateur indien Vivek Chaudhary était cette année en compétition officielle au Festival des 3 Continents. Tourné clandestinement, I, Poppy se penche avec nuance et finesse sur la violence de l'économie du pavot au Rajasthan, à travers le regard d'une vieille agricultrice et de son fils militant. Rencontre.
Cette année, le Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) a mis à l'honneur une réalisatrice de documentaires venue de Gwangju, Yang Juyeon, présentant la majorité de son œuvre, un court métrage dédié à la lutte des personnels d'entretien de son université, Song of Tommorow, deux films sur l'histoire des événements de Gwangju vus à travers le regard de ses habitants, 40 et The Trail of Grandma's Home, et un long métrage parlant de la place des femmes en Corée à travers un secret de famille, My Missing Aunt.
Auteur de 400 petits films, souvent révolutionnaires, Ogino Shigeji (1899-1991) a été l'un des premiers cinéastes japonais indépendants, et un promoteur des réalisateurs de films amateurs au Japon à l'époque du muet. Avec une caméra et des "trucs", il a fait œuvre d'une volonté créative exaltée. Dans le cadre de la carte blanche à la National Film Archive of Japan, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé propose, en octobre 2025, 2 séances d'un programme de 9 courts-métrages de ce réalisateur de l'ère du muet et d'animation.
Après Jeunesse (Le Printemps) et Jeunesse (Les Tourments), Jeunesse (Retour au pays), le dernier volet de la trilogie documentaire du réalisateur chinois Wang Bing sur les ouvriers du textile de Zhili, sortira dans nos salles le 9 juillet 2025. En partenariat avec le distributeur Les Acacias, nous vous faisons gagner vos places de cinéma.
Au programme de la 7e édition du Festival Allers-Retours, le documentaire After the Snowmelt de Lo Yi-shan cultive le deuil au travers d’images si personnelles, désarmantes et introspectives que l’on se sentirait presque coupable de les regarder. Partager Suivre
Comme tous les ans, la sélection du Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) incluait un documentaire. Cette année, il s'agissait de Voices of the Silenced de Park Soo-nam et Park Maeui sur la mémoire des Zainichi, un film déjà passé par le Festival Jean-Rouch et la Berlinale.