La cérémonie de clôture de la 16ème édition du festival Kinotayo, après Belle en 2021, nous a encore servi du grand cinéma d’animation. Il s’agit cette année de Saules aveugles, femme endormie de Pierre Földes, qui adapte à sa guise plusieurs nouvelles du romancier japonais Murakami Haruki pour en donner un récit urbain unique fort de sens.
Distribué en 1967, Hong Gil-dong est le premier long métrage d'animation sud-coréen. Grand succès à l'époque, il a ouvert la voie à l'animation en Corée du Sud. Retour sur la genèse de cette pierre angulaire du cinéma coréen, aujourd'hui disponible en libre accès grâce à la Korean Film Archive.
Pour qui ne serait pas cinéphile passionné de cinéma d'animation, japonaise de surcroît, le nom de Kon Satoshi n'évoquera pas grand chose. Aussi, chaque nouvel ouvrage ou documentaire revenant sur ce metteur en scène et le remettant en lumière est toujours accueilli avec grand plaisir. Le livre de Bounthavy Suvilay aux Editions Ynnis arrive donc à point nommé pour se pencher sur le mythe Kon Satoshi, le découvrir (pour les profanes) ou apprendre à le re-découvrir (pour les fans les plus curieux).
Après Le Garçon et la Bête (2015) et Miraï, ma petite sœur (2018), voici Belle, le nouveau long métrage d'animation de Hosoda Mamoru. Un conte à la Belle et la Bête entre adolescents japonais... et transposé dans un métavers : les sentiments amoureux sont-ils solubles dans les pixels ? Hosoda y répond en 124 minutes.
Pour les inconditionnels d'animation japonaise, le site de France TV met à disposition une sélection de films de japanimation, de genres divers et variés, qui vont du drame à l'anticipation en passant par la comédie. Parmi ces œuvres se trouve Lou et l'île aux sirènes, petite merveille du surprenant Yuasa Masaaki.
Après la découverte cette année du remarquable Have a Nice Day, SHe est l’occasion de découvrir un autre versant de l’animation indépendante chinoise. C’est le canal idéal pour les œuvres « à message » de cette animation chinoise, les moyens limités stimulant l’imagination et le propos de ses créateurs. Il s’agit là du premier long-métrage de Zhou Shengwei après une série de courts remarqués et se caractérisant par leur sens de la dérision et de l’absurde. On retrouve de cela dans SHe, projeté à L’Étrange Festival, à travers un environnement oppressant et un propos captivant animé en stop-motion.