Trois ans après sa sortie au Japon, le film d'animation Break of Dawn, adaptation du manga éponyme, arrive enfin sur les écrans en France grâce à Eurozoom. Mélange de science-fiction et d'aventure auquel vient se greffer une touche de coming of age, le film dispose de très bonnes qualités à son actif, mais présente aussi quelques petits points légèrement plus problématiques.
Film de coming of age l'état pur, Frankenfish by the River était à retrouver au Festival Allers-Retours 2025. Nous avons pu nous entretenir avec sa réalisatrice, Chen Yusha, pour qui ce travail cinématographique représente un fragment entier de sa personnalité.
L'une des bonnes surprises de cette édition du Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) est le retour des séances dédiées aux classiques du catalogue de la Korean Film Archive. Cette année, la sélection était composée de trois films d'animation : l'adaptation du classique littéraire A Story of Hong Gil-dong de Shin Dong-hun (1967), le conte joué par des marionnettes Kongjui et Patchui de Gang Tae-ung (1978) et le film d'aventure patriotique General Ttoli: 3rd Tunnel de Kim Chung-gi (1978).
Dans le cadre de son focus sur l'animation coréenne, en partenariat avec la Korea Creative Content Agency, le Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) a cette année choisi de présenter l'étonnant Padak de Lee Dae-hee, dessin animé d'horreur sous forme de drame carcéral musical aux protagonistes mignons, sorti en Corée en 2012.
Cette fois-ci, le festival Si loin, si proche nous permet de découvrir le paysage contemporain du cinéma cambodgien. La séance, grandement marquée par l’Histoire des Khmers Rouges (au centre de 4 courts-métrages sur les 6 de la sélection), nous permet d’appréhender cet épisode de l’histoire sous un angle esthétique nouveau tout en nous l’exposant de manière très claire. Un panorama rongé par ce sombre épisode, mais l’expiant de manières radicalement différentes.
Première séance consacrée aux courts-métrages vietnamien de l’édition Si loin, si proche. Celle-ci est composée d’un mélange hétéroclite à l’image du festival. Parmi eux : deux films d’animation, deux films francophones, ainsi que deux autres films aux dispositifs très particuliers. Un étonnant panorama bien composé pour découvrir les divers manières dont les programmateurs entendent explorer les cinémas dits « vietnamiens, cambodgiens et laotiens ».