Disponible depuis le 5 avril sur Netflix, Parasyte: The Grey propose une adaptation, ou plutôt relecture du manga japonais éponyme, en la transposant en Corée du Sud, avec aux commandes le metteur en scène Yeon Sang-ho, réalisateur entre autres de Dernier train pour Busan. Sur le papier, c'est une belle promesse de divertissement qui nous est faite. A l'arrivée, le résultat est au mieux décevant, au pire catastrophique.
Carlotta Films nous fait replonger dans l’âge d’or du cinéma hongkongais à travers la rétrospective Stanley Kwan, le romantisme made in Hong Kong en 4 films restaurés. On revient sur Center Stage, fascinant objet entre biopic et documentaire, capturant le destin d'une star du cinéma chinois classique et offrant un de ses rôles majeurs à Maggie Cheung.
Après avoir trouvé son public en salles à l'automne 2023, Un Hiver à Yanji, le premier film de Chine continentale d'Anthony Chen, arrive en DVD et Blu-Ray chez Nour Films. Retour sur le film et les bonus.
L'acteur Yamazaki Kento a fait de l’incarnation de héros de manga en prise de vues réelles un des marqueurs de sa carrière. Après avoir interprété Arisu dans Alice in Borderland et Shin dans la saga Kingdom, il s’attaque à une autre grande figure de la bande dessinée japonaise en prenant les traits de Sugimoto dans Golden Kamui.
Stephen Sarrazin présente dans DC Mini, nom emprunté à Kon Satoshi, une chronique pour aborder « ce dont le Japon rêve encore, et peut-être plus encore ce dont il ne rêve plus ». Il nous livre aujourd’hui ses réflexions sur la traduction par Ryan Cook de l'ouvrage Directed by Yasujiro Ozu de Hasumi Shigehiko.
Après une grande phase de communication autour ce projet d'animation de longue haleine, une sortie en Chine en 2023 et quelques passages en festivals de par chez nous, le long-métrage d'animation Le Royaume des abysses, aussi connu sous son titre international Deep Sea, trouve le chemin de nos salles. Il n’est donc pas une sorte d’objet venu de nulle part, l’œuvre est depuis sa genèse conçue comme un marqueur esthétique et culturel du cinéma chinois, un évènement. C’est justement cette spécificité, que Tian Xiaopeng veut révéler pour la Chine comme ce fut le cas pour le Japon dans les années 80. Le Royaume des abysses, c’est aussi le manifeste d’un jeune cinéaste qui nous montre ce que devrait être le présent et le futur du cinéma d’animation en plongeant dans l’héritage esthétique riche du pays de l’encre et de la poudre.