Dans cette carte blanche donnée au cinéaste Hirai Atsushi à La Cinémathèque française, deux de ses courts-métrages ainsi que le long-métrage There Is a Stone de son assistant-réalisateur Ota Tatsunari ont été diffusés. Revenons sur cette surprenante séance qui nous a permis de découvrir de nouveaux cinéastes japonais avec des films encore inédits jusqu’ici.
Les éditions Spectrum Films poursuivent leur exploration du gigantesque catalogue de la firme hongkongaise Shaw Brothers, en proposant un coffret de trois films éclectiques. Revenons dès à présent sur le film de sabre et de vengeance de The Bells of Death de Griffin Yueh Feng, l'un des réalisateurs les plus influents de la société de Run Run Shaw dans les années 1960.
Considéré comme le "père du nouveau cinéma coréen", Park Kwang-su a réalisé sept longs métrages de 1988 à 2007, dont l'emblématique Chilsu et Mansu en 1988. Comme la plupart des réalisateurs de sa génération, son œuvre est aujourd'hui largement méconnue. Elle est pourtant fondamentale pour comprendre l'intense période de mutation et de développement du cinéma sud-coréen dans les années 90.
Aux cotés des films inédits d’Ozu Yasujiro proposés dans le coffret édité par Carlotta Films, l’avant-dernier long-métrage du réalisateur, Dernier caprice, est également disponible. Un film étonnant et complexe, dans lequel les relations entre différentes générations sous un même toit n’ont jamais été aussi cruelles que tendres. Partager Suivre
La J-Horror a-t-elle encore des pépites à nous réserver ? Oui, et la question ne se pose même pas : ce mouvement, d’une ampleur aussi grande que ce que sa dénomination recouvre est vague, recèle encore bien des surprises. Copycat Killer, sorti en 2002 en plein pic de la vague, en est un parfait exemple. Totalement fou, très inégal mais toujours surprenant, cet étrange objet que nous avons pu découvrir à la rétrospective "Les maîtres méconnus du cinéma japonais, 16e édition" organisée par la Maison de la Culture du Japon à Paris (MCJP) et consacrée au cinéaste Morita Yoshimitsu s’impose comme un incontournable du genre, complètement barré.
Y a-t-il pire, dans la vie d'un salaryman japonais, que de voir une semaine de travail s'étirer jusqu'à en perdre toute énergie et joie de vivre ? A cette question, le réalisateur Takebayashi Ryo dans Comme un lundi, ose la pire des répliques : oui, il y a pire, et c'est revivre inlassablement la même semaine de galère encore et encore, sans aucune explication. Mais plutôt que d'en tirer un portrait amer et cruel de la vie du salarié moyen japonais, le metteur en scène opte pour la gaudriole et la farce la plus décomplexée possible. Après quelques passages en festivals, le film débarque dans nos salles grâce à Art House !