Par bien des côtés, Uchida Tomu, avec Le Duel de l'aube, clôt son récit centré sur Musashi Miyamoto, sabreur mythique. Il reviendra au personnage une sixième fois, quelques années plus tard, mais jusqu'à présent, son cycle évoluait à raison d'un film par an, et Le Duel de l'aube achève nombre des intrigues mises en place au fil des opus.
Après avoir conclu tous ses arcs narratifs dans les films précédents, que restait-il à raconter pour Uchida Tomu dans ce dernier volet, qui conclut ce passionnant cycle centré sur Musashi Miyamoto ?
À l'occasion de sa diffusion au Festival du Cinéma Chinois en France dont il était l'une des bonnes surprises, critique du Ferry de Shin Wei.
Cinéaste japonaise découverte au festival de Cannes en reportant la caméra d'or pour son long métrage Moe no Suzaku en 1997, Kawase Naomi revient tout juste un an après avoir présenté le très beau Still the water, avec un film qui, sous son apparence modeste, révèle en cours de visionnage des saveurs inattendues.
Zootrope poursuit sa réédition de classique du Pinku Eiga avec cet ode vénéneux au bondage signé Noboru Tanaka.
Voilà une semaine que nous avons quitté le soleil cannois pour retrouver la grisaille parisienne, il est donc temps de dresser un petit bilan de cette première expérience sur la Croisette. N'ayant pas vu beaucoup de films pendant le dernier week-end, la faute à l'inévitable coup de fatigue post-festival, je vais d'abord me pencher sur le palmarès, avant de revenir sur mon gros coup de cœur de cette édition 2015.