Récompensé à Busan et déjà passé par Vesoul, le second long métrage de Park Ri-woong, The Land of Morning Calm était l'un des retours attendus de ce 20e Festivai du Film Coréen à Paris (FFCP). En effet, le réalisateur s'était déjà distingué avec The Girl on a Bulldozer, qui présentait lui aussi des personnages accablés par les aléas de la vie et la brutalité de la société coréenne mais refusant de se laisser abattre, avec des solutions parfois radicales. Cette fois, il s'agit il l'histoire d'un vieux pêcheur bougon qui accepte d'aider son employé à disparaitre, pour fuir sa vie qu'il ne supporte plus, sans se rendre compte des conséquences pour ceux qui restent.
Sorti à Hong Kong en 1985, The Island est un récit de survival horrifique, produit en plein âge d'or du cinéma hongkongais. Il fait partie de l'un des deux films du britannico-hongkongais Leong Po-chih à ressortir en Blu-ray sous nos latitudes chez Carlotta Films en ce mois d'octobre, après avoir été projeté à L'Étrange Festival en septembre. Film par Thibaut Das Neves ; Bonus par Maxime Bauer.
Le Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) programme son premier film d'animation depuis fort longtemps, avec le beau et poignant The Square de Kim Bo-so, œuvre brassant avec un égal brio romance, espionnage et humanisme.
Le Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) a lancé les festivités de sa 20e édition avec My Daughter is a Zombie de Pil Gam-sung, une comédie familiale attachante qui avance au rythme des cœurs battants - ou pas - de ses personnages.
A Night in Nude, second film du coffret Ishii Takashi de Carlotta Films, prolonge les aventures noires de Nami avec un thriller romantique aux pointes d’ero-guro, toujours aussi déroutant que fascinant.
Tsai Ming-liang est un auteur du médium cinématographique qui intéresse les critiques et les commentateurs depuis le début de sa carrière. Cet engouement est presque étonnant, tellement ses partis-pris radicaux, que ce soit l'extrême lenteur du rythme de ses films ou la présence de séquences transgressives entourées d'autres parfois ridicules, vont à rebours de toutes nos habitudes. Son œuvre, très volontiers unanimement qualifiée d’insaisissable, n'a pas connu d'analyse livresque française dédiée depuis les années 1990. Matthieu Kolatte réalise une étude surpuissante de son œuvre aux éditions Mimesis, à travers un ouvrage intitulé Le cinéma de Tsai Ming-liang - le rêve, le réel et l'humain.