Figure de proue de la Nouvelle Vague kazakhe des années 1980, Darejan Omirbaev n'a pourtant à son actif que sept longs-métrages et quelques courts. L'intégralité de sa filmographie sera projetée à La Cinémathèque française du 9 au 16 octobre 2024, en sa présence et accompagnée de conférences menées par Eugénie Zvonkine et Bernard Benoliel.
Yellow Fangs est l'unique réalisation de Sonny Chiba, sorte de rencontre entre Razorback et Princesse Mononoké où la traque d'un ours prend une dimension mythologique et mystique.
1963 est l'année où Suzuki Seijun a dépassé son rôle d'artisan de films de série B en leur insufflant un supplément artistique, dans un geste baroque. Détective Bureau 2-3 et La Jeunesse de la Bête sont les premières manifestations du "style" Suzuki : une esthétisation du réel qui tend vers l'absurde et l'abstraction.
En un peu plus d'un mois, ce ne sont pas moins que deux films d'animation japonais qui ont fait leur apparition sur Netflix : Mon Oni à moi et The Imaginary. Si le premier, issu des studios Colorido, peine à se détacher de l'influence de Miyazaki pour un résultat oubliable, le deuxième, produit par le studio Ponoc, se montre beaucoup plus intéressant à découvrir.
Du 28 août au 7 septembre 2024 se déroulera la 81ème Mostra de Venise. Comme tout rendez-vous incontournable du cinéma mondial, les diverses sélections comportent des films des cinémas d'Asie. Faisons le point sur l'annonce faite par les instances du Festival.
Stephen Sarrazin présente dans DC Mini, nom emprunté à Kon Satoshi, une chronique pour aborder « ce dont le Japon rêve encore, et peut-être plus encore ce dont il ne rêve plus ». Il évoque ici l'exposition Theaster Gates: Afro-Mingei, qui se tient au Mori Art Museum de Tokyo du 24 avril au 1 septembre 2024.