Deux films incroyables de Shindo Kaneto, Onibaba (1965) et Kuroneko (1967) seront visibles en salles, en version restaurée, le 25 octobre. À cette occasion, nous vous proposons de gagner vos places de cinéma, en partenariat avec le distributeur Potemkine Films !
La série d’animation Neon Genesis Evangelion ne cesse de fasciner et d’inspirer les théoriciens et essayistes friands de pop culture japonaise depuis le milieu des années 90. Il semble alors logique que la fin du cycle des Rebuild, avec la sortie d'Evangelion : 3.0+1.0 Thrice Upon a Time pérennise cet engouement. La Saga Evangelion. L’Œuvre d’une vie de Viriginie Nebbia chez Third Editions vient donc s’ajouter à la construction de cette tour de Babel analytique internationale, en optant pour une approche plus auteuriste, puisqu’elle vise à mettre en lumière des éléments de la saga au prisme de la vie et des références de son créateur insaisissable, Anno Hideaki.
Les défis de l’adaptation en live action, la série des films Kingdom les relève avec succès depuis maintenant trois films. La sortie du troisième volet cet été au Japon, et l’arrivée des deux premiers au catalogue de Netflix, sont autant d'événements qui nous invitent à revenir sur cette entreprise réussie signée Sato Shinsuke.
Y a-t-il pire, dans la vie d'un salaryman japonais, que de voir une semaine de travail s'étirer jusqu'à en perdre toute énergie et joie de vivre ? A cette question, le réalisateur Takebayashi Ryo dans Comme un lundi, ose la pire des répliques : oui, il y a pire, et c'est revivre inlassablement la même semaine de galère encore et encore, sans aucune explication. Mais plutôt que d'en tirer un portrait amer et cruel de la vie du salarié moyen japonais, le metteur en scène opte pour la gaudriole et la farce la plus décomplexée possible. C'était à découvrir à L'Etrange Festival !
La Maison de la Culture du Japon à Paris (MCJP) consacre une rétrospective au réalisateur Morita Yoshimitsu. L’occasion de découvrir une œuvre riche, passionnante, subversive et encore injustement méconnue hors du Japon. On évoque Sorekara, une merveille de spleen et de mélancolie adaptant magnifiquement le roman Et puis de Soseki Natsume.
Dans la sélection Les Pépites de L'Etrange de L’Étrange Festival siégeait le mystérieux La Fille de la météo. Il s’agit d’un long-métrage réalisé par Hosoyama Tomoaki en 1995 et adaptant un manga que l’on ne connaît en France que sous le nom de Mademoiselle Météo puisque l’adaptation animée de ce dernier a été distribuée chez nous en 1994 par EVA. Déterrée des méandres du catalogue Gaumont par Sylvain Perret et bientôt disponible en DVD chez l’éditeur, cette sélection est aussi l’occasion de rappeler qu’à L’Étrange Festival, les pépites introuvables de mauvais goût ont toujours leur place aux côtés des chefs-d’œuvre inaccessibles.