Film hybride entre documentaire, fiction et pamphlet, Toute une nuit sans savoir plonge dans les espoirs et les craintes d’une jeunesse libre et révoltée qui oscille entre légèreté et engagement. Pour cet étrange objet cinématographique, la réalisatrice Payal Kapadia reçut l’Œil d’Or du meilleur documentaire au festival de Cannes en 2021. Il est à présent visible sur MUBI.
La 10e édition du Festival des Cinémas Indiens de Toulouse se déroulera dans la Ville rose du 23 au 27 avril. On se penche sur la sélection !
En 2024, c’était le retour en gloire du cinéma indien au Festival de Cannes. Un miracle qu’il faut attribuer à la jeune réalisatrice Payal Kapadia, qui met fin à 30 ans d’indifférence et d’absence de l’industrie au sein des sélections officielles. Son premier long-métrage, All We Imagine as Light, a reçu le Grand Prix d’un jury présidé cette année par Greta Gerwig. Il est à présent disponible en DVD et Blu-Ray chez Condor Films.
Maître absolu de Bollywood depuis les années 1990, Sanjay Leela Bhansali est revenu en 2022 après 4 ans d’absence avec Gangubai Kathiawadi, une fresque monumentale inspirée de l’histoire vraie d’une jeune prostituée devenue proxénète et femme politique respectée. Le long-métrage est désormais à découvrir sur Netflix.
L’année 2024 fut faste pour les réalisatrices indiennes au sein des festivals internationaux. Après le succès de Payal Kapadia et Sandhya Suri dans les salles, c’est Shuchi Talati qui avait fait sensation en août avec, elle aussi, un premier long-métrage. Girls Will Be Girls, prix du Public à Toronto, est une délicate fable d’apprentissage qui navigue finement entre premiers émois et liens mère-fille dans un milieu cossu au pied des montagnes de l’Himalaya. Co-produit en partie par la France, le film est à présent disponible en DVD chez Nour Films.
Dernière adaptation d’un roman de Rabindranath Tagore par Satyajit Ray en 1984, La Maison et le monde est aussi une des dernières grandes œuvres du cinéaste indien, qui meurt quelques années plus tard de complications cardiaques. Aboutissement majestueux et complexe de près de trente ans de carrière, Ghare Baire, de son titre bengali, bénéficie d’une ressortie en salles en version restaurée à partir du 29 janvier avec Les Acacias.