Parmi la sélection asiatique toujours très fournie du festival Black Movie en Suisse, on retrouve cette année 2022 le drame No. 1 Chung Ying Street de Derek Chiu. Par le portrait de deux générations de manifestants à Hong Kong, le film parvient à saisir l'impasse politique dans laquelle se situe la ville au port parfumé.
Le festival Black Movie nous permet, cette année, de redécouvrir de grands films hongkongais. On se penche donc sur l’un des films emblématiques de la carrière d'Ann Hui, une des figures de proue de la Nouvelle Vague hongkongaise avec Boat People, qui fut présenté en film surprise au Festival de Cannes en 1983.
Le festival Black Movie propose de découvrir dans sa sélection 2022 l’un des films du réalisateur hongkongais Herman Yau, From the Queen to the Chief Executive, sorti initialement en 2001.
En 2010, les jeunes réalisateurs Clement Cheng et Derek Kwok sont repérés par Andy Lau affublé de sa casquette de producteur, pour livrer un hommage énamouré aux films d’arts martiaux d’antan. Il en résulte ce film de kung-fu à tendance comique : Gallants, disponible à présent en combo Blu-Ray/DVD chez Spectrum Films. Partager Suivre
Commencée tardivement en mai sur les écrans français, bouleversée aussi bien en terme de production (combien de films n’ont-ils pas pu se tourner en 2020 ?), qu’en terme de diffusion (les festivals subissent encore de plein fouet la crise sanitaire ; alors que les sorties se sont bousculées de manière boulimique depuis septembre, sans réussir à attirer les spectateurs en salles à l’exception d’un blockbuster arachnéen), l’année 2021 est pourtant l’une des plus variées en terme de nombre de films cités par nos rédacteurs et collaborateurs, qui ont sélectionné plus de 50 titres. Preuve sans doute que, comme en 2020, la cinéphile fonctionne de manière solitaire, et n’a pas retrouvé un centre apte à provoquer événement et consensus. Et pourtant, de ces îlots multiples émerge un trio fédérateur : Memoria cité 14 fois, loin devant la masse de films qui le suit ; mais aussi Drive My Car cité 10 fois, confortant le statut de Hamaguchi comme cinéaste majeur et reconnu en France (d’autant qu’il est doublement présent puisqu’il est également le scénariste de Kurosawa). La 3e marche du podium est de manière significative occupée par un film iranien, La Loi de Téhéran, qui devance deux autres films perses, signe du renouvellement et de la vitalité d’une cinématographie qui a occupé les écrans et les esprits de belle manière sur cette fin d’année.
In the Mood for Love, le chef d’œuvre de Wong Kar-wai est, après sa récente ressortie en salles, désormais disponible dans une somptueuse édition collector restaurée 4K chez La Rabbia.