Cinq ans après Les Âmes mortes, Wang Bing est de retour avec un nouveau long-métrage, Jeunesse (Le printemps), première partie d’une trilogie autour de la ville de Zhili. Projet pharaonique de la part du cinéaste qui a tourné pendant 5 ans dans la ville afin de s’imprégner de ses particularités.
Pour conclure en beauté et avec émotion la 17e édition de Kinotayo, la programmation offrait au spectateur la captation d'un concert exceptionnel, celui de Sakamoto Ryuichi, filmé par son fils, peu de temps avant son décès. Un voyage musical et poignant dans la carrière d'un immense compositeur.
Des premiers pas hésitants à sa récente explosion de popularité, les plus de cent années d'existence du cinéma coréen valaient bien une monographie. Fort d'innombrables heures de visionnage et d'une passion sans failles, Bastian Mereisonne en assume la charge et nous livre, avec Hallyuwood : le cinéma coréen, un résultat à la hauteur du défi.
Eight Taels of Gold est une œuvre poignante venant conclure la trilogie de l'exil au sein de la filmographie de Mabel Cheung, et offre une de ses plus belles prestations dramatiques à Sammo Hung en Chinois redécouvrant ses racines.
MUBI a effectué une sélection de 14 films issus du prestigieux catalogue de la Shaw Brothers pour ce mois de décembre. On revient sur Un seul bras les tua tous de Chang Cheh, une véritable révolution pour le genre du wu xia pian.
S’il y a bien un réalisateur japonais dont on retrouve le nom dans la plupart des grands festivals de cinéma, c’est celui de Kore-eda Hirokazu. Un an après Les Bonnes étoiles, il revient avec un nouveau film L’Innocence qui est reparti de Cannes doublement primé du prix du scénario ainsi que de la Queer Palm. Alors, qu’est-ce qui, dans ce nouveau métrage, a fait retrouver à Kore-eda le chemin des prix cannois ?