L'acteur Yamazaki Kento a fait de l’incarnation de héros de manga en prise de vues réelles un des marqueurs de sa carrière. Après avoir interprété Arisu dans Alice in Borderland et Shin dans la saga Kingdom, il s’attaque à une autre grande figure de la bande dessinée japonaise en prenant les traits de Sugimoto dans Golden Kamui.
Depuis quelques années, l'Iran s'affirme sur la scène internationale comme un vivier incontournables de metteurs en scène dont les films se font remarquer, autant en festivals que par le grand public. On pensera notamment à Saeed Roustayi ou bien encore Asghar Farhadi, dont les œuvres de fiction dressent en filigrane un portrait peu reluisant de leur pays. Et le moins que l'on puisse dire après avoir vu le film Chroniques de Téhéran, réalisé par Ali Asgari et Alireza Khatami, et distribué par ARP Sélection, c'est que la situation du peuple iranien ne va pas aller en s'arrangeant.
Le cinéaste philippin Lav Diaz est connu pour ses très longs films méditatifs, difficilement exploitables dans les circuits grand public. Il ne faut pas oublier que Lav Diaz a commencé sa carrière de réalisateur à la fin des années 1990 pour la société de production Regal Films, avec quatre œuvres bien plus conventionnelles. Compromis commerciaux ou brouillons des œuvres à venir : que valent ces films ?
Après sa récente sortie sur grand écran, Kuroneko, un des incunables de la J-horror moderne signé Shindo Kaneto, trouve le chemin des foyers grâce à son édition DVD et coffret Blu-ray par Potemkine Films. Film d’épouvante de 1968, inspiré d’un conte folklorique japonais, Kuroneko (“chat noir” en traduction littérale) offre l’occasion de (re)découvrir, agrémenté de deux bonus, cette incursion dans le surnaturel, quatre ans après Onibaba. Film par Marc L'Helgoualc'h ; Bonus par Flavien Poncet.
1964. Shindo Kaneto, doyen des auteurs de films taiyozoku (de « la troupe du soleil ») des années 50, réalise son 19ème film (des 46 qui composeront son Œuvre). Oshima a alors déjà réalisé sa Trilogie de la jeunesse (Une Ville d’amour et d’espoir, Contes cruels de la jeunesse et L’Enterrement du soleil) et Shindo signé son chef-d’œuvre (L’Île nue). Au mitan des années 60, comme la française, la Nouvelle Vague japonaise atteint à la fois son apogée et son plafond de verre. C’est ce dont Onibaba s’est vu reproché, en France, à sa sortie. L'édition de la version restaurée par Potemkine Films, pour la première fois en DVD et coffret Blu-ray (complété de 2 analyses bonus), permet de voir ce qu’il en est, près de 60 ans après.
Misumi Kenji était un réalisateur de l'âge d'or du cinéma japonais. Dans les années 1960 et 1970, il a composé de véritables chefs-d’œuvre du chanbara qui contribuèrent à la renommée du cinéma de l'archipel d'alors. The Jokers lui dédie un coffret en version Blu-ray et en version 4k UHD, avec notamment Zatoichi, le masseur aveugle, qui nous intéresse dès à présent.