En salles mercredi 20 avril, La Saison des Femmes est déjà un véritable succès dans les différents festivals. Avec Leena Yadav, les femmes prennent le pouvoir pour notre plus grand bien.
Projeté en Compétition au Festival de Cannes 2016, Mademoiselle de Park Chan-wook signait le retour de l'un de nos réalisateurs coréens préférés, il faut bien l'avouer. Avec Mademoiselle, le maître du cinéma coréen signe une oeuvre techniquement parfaite et esthétiquement sublime. Un film érotique, parfois brutal, qui devrait réchauffer les plus frileux et qui, pourtant, montre un cinéaste qui s'est assagi. Bonne nouvelle ? A vous de juger !
Cette année à L’Étrange Festival nous avons pu nous entretenir avec un personnalité atypique dans l'industrie du cinéma taïwanais. En effet, Adam Tsuei, ce cinéaste d'une cinquantaine d'années, a eu auparavant une autre carrière des plus fructueuses dans l'industrie du disque. Il est le responsable du lancement de carrières de stars de la musique aux succès colossaux tels que Jay Chou (Initial D, The Green hornet) qui a vendu plus de 30 millions d'albums dans les pays en langue chinoise. D'abord producteur de quelques succès cinématographiques locaux, il est venu à Paris présenter The Tenants Downstairs, son premier long métrage en tant que réalisateur, un film d'horreur teinté d'humour noir qui rappelle les grandes heures de la Category III.
Personne n'attendait quoi que ce soit de The Tenants Downstairs. Programmée en même temps que le très attendu Headshot des Mo Brothers, c'est devant une salle au trois quarts vide que s'est déroulée la première européenne du film taïwanais. Pourtant, ce fut peut-être l'un des meilleurs films asiatiques de L'Etrange Festival 2016.
Lee Hae-young, pour son deuxième film, choisit de baser son action dans un pensionnat pour jeune fille, situé au sein d'une forêt que n'aurait pas renié Guillermo del Toro. Sa disponibilité sur Netflix permet ainsi de découvrir The Silenced, film fantastique flirtant entre l'onirisme, l'histoire de fantôme et la réalité crue, mais déviant finalement vers une direction des plus surprenante.
Alors que le retour de Herman Yau (lire ici) ravive les souvenirs des grandes heures de la catégorie III, When Geek Meets Serial Killer tente de moderniser le genre et annonce probablement son retour. L’adaptation du manhua (BD hongkongaise) éponyme de Eric Cheng apporte son lot de surprises aussi amusantes que maladroites.