Annoncé comme une "fantaisie sud-coréenne", Maggie de Yi Ok-seop, sélectionné au Festival Black Movie, observe malicieusement les rapports sociaux de son pays à travers une succession de vignettes. Mêlant enquête de bonne foi, trous urbains et poisson-chat doué d'un sens de la prémonition, ce premier long-métrage est aussi inégal et imparfait qu'il est singulier et attachant.
Parmi la belle sélection de films asiatiques du Black Movie 2020, se trouve, en section Solitaires singuliers, Vertigo de Jeon Gye-soo. Déjà présenté en avant-première au Busan International Film Festival, le film fait ici sa première suisse.
Lorsque l'on évoque le cinéma asiatique, on pense immédiatement à des pays incontournables comme le Japon, la Chine, la Corée du Sud, entre autres. Pourtant il est un pays qui se montre plus discret mais qui n'a pas à rougir de son arrivée sur le marché, ce pays c'est le Kazakhstan. Et parmi ses plus brillant réalisateurs, se trouve Adilkhan Yerzhanov, cinéaste qui écume les festivals depuis plus de dix ans maintenant. Son dernier long-métrage, A Dark-Dark Man, projeté en avant-première au Festival Black Movie, est une passionnante démonstration de savoir-faire et de mise en scène, doublée d'un portrait acerbe de la société.
Excellente initiative du Festival Black Movie de projeter Height of the Wave du Coréen Park Jung-bum, réalisateur pour l’instant assez confidentiel mais qu’on espère voir régulièrement dans les années à venir.
L'édition 2020 du Black Movie présente le dernier film en date de Lav Diaz, Halte, dans la catégorie Marcos, Ceausescu & cie, qui regroupe des œuvres inspirées par les dérives du pouvoir totalitaire. Retour sur un film d’anticipation d’une noirceur abyssale et d’une importance capitale.
Du 17 au 26 janvier se déroulera à Genève, en Suisse, la nouvelle édition du très décomplexé Festival Black Movie. On vous dit tout !