Le Festival du Cinéma Chinois en France (FCCF) a fêté sa 5e édition cette année. Il s'est déroulé du 11 mai eu 2 juin à Paris puis s'est envolé pour les grandes villes de province jusqu'au 30 juin. Le festival, sponsorisé par les gouvernements chinois et français, a l'avantage de projeter des films inconnus en France, qui ont pourtant cartonné au box-office chinois. Une occasion pour les spectateurs de découvrir une autre filmographie.
Wild Side nous gâte à nouveau, en éditant un grand classique du chanbara en un très beau coffret, contenant les six films du cycle Miyamoto Musashi.
Voilà une semaine que nous avons quitté le soleil cannois pour retrouver la grisaille parisienne, il est donc temps de dresser un petit bilan de cette première expérience sur la Croisette. N'ayant pas vu beaucoup de films pendant le dernier week-end, la faute à l'inévitable coup de fatigue post-festival, je vais d'abord me pencher sur le palmarès, avant de revenir sur mon gros coup de cœur de cette édition 2015.
Après quatre jours à sprinter entre les salles cannoises pour assister aux séances souhaitées, l'atmosphère est redevenue un peu plus calme depuis mercredi. Alors que chacun commence à faire des pronostics sur le palmarès, les projections se poursuivent et les derniers films de la sélection se dévoilent. Amour, violence, guerre, yakuzas vampires, grenouille tueuse… Demandez le programme !
Allez, comme promis, cette fois je vous propose une "spéciale cinéma asiatique". Cinq films au programme, découverts ce lundi et ce mardi, dont au moins quatre peuvent prétendre à des prix en fin de semaine.
Et voilà notre premier week-end cannois terminé. Sous un soleil de plomb, au milieu des festivaliers massivement rassemblés autour et dans le Palais, on a essayé tant bien que mal d'accéder aux séances espérées, avec plus ou moins de réussite. Si bien qu'au bout de deux jours, je n'ai toujours pas vu le moindre film asiatique. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé, puisque j'ai parcouru les couloirs du Marché du Film pour tenter de visionner la suite de très bon SPL, le nouveau Sono Sion, TAG, ou encore le dernier film du coréen Ryoo Seung-wan, Veteran. Malheureusement, ce fut à chaque fois couronné d'un échec, avec en guise de réponse, les deux mots anglais les plus énervants de la langue anglaise : "Buyers Only". Je me suis donc rabattu sur les films de la Compétition, là où mon badge me permet un peu plus de latitude.