Satyajit Ray est certainement le plus connu des réalisateurs indiens en Europe. Avec Charulata, en 1964, il signe ce qu’il considère lui-même comme le film parfait. Un chef-d'œuvre à (re)découvrir en version restaurée sur Mubi.
Genus Pan, film présenté au festival de Venise 2020, et désormais disponible sur Mubi, poursuit l’exploration de l’âme humaine du cinéaste Philippin Lav Diaz.
Kawajiri Yoshiaki signe avec Demon City Shinjuku une redite moins puissante que son magistral La Cité interdite, mais qui n'en demeure pas moins parcourue de saisissantes fulgurances formelles. C'est disponible sur Amazon Prime.
Présenté à sa sortie en section Un certain regard au Festival de Cannes 2009: Mother de Bong Joon-ho (The Host) est désormais disponible sur Mubi. L'occasion parfaite de revenir sur l' une des œuvres les plus intimistes du maître, tout entière dédiée à sa pittoresque muse Kim Hye-ja (Goong, You and I).
La chaîne de télévision franco-allemande ARTE nous propose un cycle du cinéma japonais, dans lequel nous retrouvons La Mélodie du malheur, l’un des films les plus légers du réalisateur culte Miike Takashi.
Alors que les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 se terminent, l'un des plus grands cinéastes japonais d'après-guerre fut chargé par le comité de réaliser le documentaire des Jeux de la XVIIIe Olympiade de l'ère moderne, les Jeux Olympiques de Tokyo 1964. Ichikawa Kon signe sans doute avec Tokyo Olympiad (1965) la plus belle chronique sportive nippone du siècle dernier, présentée au Festival de Cannes de 1965. La version restaurée de ce gigantesque fait d'époque est disponible en doublage anglais (version de 2h05) sans sous-titres sur la chaîne YouTube officielle des JO, et sur le site japonais des JO (version de 2h43) en doublage d'origine avec sous-titres français.