Dix années se sont écoulées depuis Save The Green Planet!, précédent film de Jang Joon-hwan. Monster Boy, nouveau film du réalisateur vu au FFCP 2014, arrive chez nous grâce à Wild Side. Save The Green Planet! étant diablement original, dérangeant et violent, la nouvelle oeuvre de son réalisateur ne pouvait qu'attiser la curiosité.
Cela fait maintenant plus d’un an que les festivaliers du monde entier (dont Martin Scorsese, qui lui a décerné L’Étoile d’or au Festival international du film de Marrakech 2013) chantent les louages de A Cappella, premier film âpre et sensible de Lee Su-jin que le public français peut enfin découvrir en salles à partir du 19 novembre.
Victor Lopez l'expliquait dans la revue Clap! : "le cinéma indépendant philippin, longtemps résumé aux seuls noms de Lino Brocka puis de Brillante Mendoza, connaît depuis quelques années une renaissance". En voici une nouvelle preuve, grâce à l'arrivée dans nos salons d'On The Job, d'Erik Matti. Wild Side édite ce film, dans une belle copie dénuée de tout bonus.
Grâce à Spectrum Films, la rentrée cinématographique fut marqué par la sortie en DVD d'un des plus grands films taïwanais dans une magnifique copie : le chef-d'oeuvre d’Edward Yang ! Non, pas Yi Yi, mais The Terrorizers, film puzzle de 1986. À cette occasion East Asia revient sur les sept films du réalisateur avec une ballade analytique dans filmographie trop courte, mais d'une remarquable densité et d'une richesse infinie.
Le FFCP a l’habitude de projeter les plus grands succès commerciaux coréens : citons Haeundae en 2010 ou Masquerade et The Thieves en 2012. Cette année, le festival programmait Roaring Currents, le fameux film détenteur du nombre d’entrées en Corée - 17,6 millions – surpassant de loin son prédécesseur The Host (13 millions). Le film mérite-t-il cet immense succès ?
Il y a parfois des bonnes surprises qui arrivent sans crier gare. De la part de Doug Liman, réalisateur des peu mémorables Jumper ou Mr et Ms Smith dont le seul coup d’éclat était jusqu’à présent un Bourne Identity, auquel il manquait la nervosité qu’allait imposer Paul Greengrass à la saga, on n’attendait pas grand-chose. Son dernier film, Edge Of Tomorrow est pourtant le blockbuster le plus réjouissant, innovant et intelligent de l’année. À l’occasion de sa sortie en vidéo le 22 octobre, retour sur une réussite qui doit beaucoup au roman qu’il adapte : le japonais All You Need Is Kill de Sakurazaka Hiroshi, disponible chez Kazé accompagné de sa version manga dessinée par l’excellent Obata Takeshi (Death Note).