Un des grands événements l'été est sans conteste la sortie en salles le 6 août du nouveau film de Tsui Hark, en 3D, Détective Dee II : La Légende du Dragon des Mers.
Il n’est guère aisé de défricher des films proposant une identité propre et divergeant des codes cinématographiques. Michel Spinosa a réussi ce tour de force avec Son épouse. Un film transcendant les genres et cultures qui a l’audace de nous oxygéner de la vague de formalisme asphyxiant les productions actuelles. Loin des drames et comédies embourgeoisés, Michel Spinosa exorcise le cinéma français de ses démons numériques. Après Anna M., il s'immerge dans la thématique de la possession sur fond de deuil et pérégrine jusqu’en Inde pour conter celle-ci. Dans les eaux du Golfe du Bengale, le corps de Catherine (Charlotte Gainsbourg) est repêché. Mais, passé à travers les mailles du filet, son esprit semble tarauder une jeune tamoule (Janagi). A des lieux de ce drame, retranché dans la quiétude hivernale de l'hexagone, Joseph (Yvan Attal) apprend la mort de son épouse. Viscéral et haletant, son épouse se matérialise en une brise stupéfiante ! A l’occasion de la sortie en dvd de Son épouse, nous nous sommes entretenus avec Michel Spinosa, l’occasion rêvée de revenir sur cet intriguant métrage !
Un homme et une femme, un plan fixe de 10 minutes (hop, un petit zoom !), des discussions inlassables, des bouteilles de soju et des cigarettes. Revoilà Hong Sang-soo dans son nouveau film, Our Sunhi, un petit bijou dans lequel l'art de la répétition et de la variation atteint des sommets.
Il est des métrages dont le titre même est un poème, porteur de tous les espoirs et de toutes les craintes. Dancing Ninja, sorti en 2010, arrive enfin chez nous (étrangement retitré Street Dancing Ninja) grâce à Factoris Films. Le film, disponible en DVD en octobre, est déjà sur East Asia.
En cette période de coupe du monde, il était normal qu'East Asia s'intéresse au ballon rond. Mais avec des zombies, de préférence ! Abandonnant le temps d'une critique le cinéma asiatique, nous nous penchons donc sur un film d'horreur made in France
Plus d’un an après sa découverte à Cannes, le chef-d’œuvre de Jia Zhang-ke arrive en vidéo. Une année qui a encore fait murir un film sur lequel nous avons encore et toujours envie de revenir.