Comme toujours, le Brussels International Fantastic Film Festival sait mettre en avant un certain nombre de thrillers coréens. Pour sa 34ème édition, il était possible de découvrir The Phone, se démarquant des thrillers habituels par son ajout d'une grosse dose de fantastique. Sélectionné en compétition internationale, il a reçu, ex-æquo avec Seoul Station, le corbeau d'argent.
Ran est un chef-d’œuvre. Le dernier, peut-être, d’une série qui continue aujourd’hui d’afficher sa suprématie sur d’autres filmographies plus ou moins réussies.
Assassination Classroom est un manga de Matsui Yusei racontant comment un étrange monstre à tentacules, jaune fluo, et capable de se déplacer à Mach 20, a détruit la Lune et s'apprête à détruire la Terre. Cependant, doté d'un sens de l'humour particulier et de motivations étranges, il donne aux gouvernements un délai (une année scolaire), durant lequel il va être professeur principal pour une classe de cancres abandonnés par l'administration. Ces derniers se retrouvent ainsi équipés d'armes spéciales et doivent réussir à tuer leur nouveau professeur. Ce manga, au succès phénoménal, s'est vu adapté en animé, et à présent en films, les deux longs-métrages étant présentés hors-compétition lors de la 34ème édition du Brussels International Fantastic Films Festival.
Kenshin le Vagabond, l'excellent premier volet de la trilogie adapatant le manga culte de Watsuki Nobuhiro, arrive enfin en vidéo dans une très belle édition blu-ray et DVD éditée par Metropolitan Films le 20 avril.
Films intimistes datant des débuts de la carrière de Ang Lee, Garçon d’honneur (1993) et Salé Sucré (1994) sont révélateurs de ce que le réalisateur sait faire de mieux : peindre avec empathie et humour les atermoiements de personnages en prise avec l’altérité, que celle-ci soit culturelle, psychologique ou sexuelle. Deux classiques incontournables, disponibles en France dans de belles éditions DVD éditées par Carolotta.
En 2000, Ang Lee réalisait Tigre et dragon, premier du nom, film aussi essentiel que qualitativement en-deçà de ce que le spectateur aurait pu espérer. Seize ans plus tard, une suite arrive sur nos écrans, grâce à Yuen Woo-Ping, qui remplace Ang Lee derrière la caméra, et grâce à Netflix.