Enfin ! Le public français va pouvoir découvrir The King Of Pigs (2012), le premier coup de maître de Yeon Sang-ho, réalisateur de Dernier train pour Busan, grâce à une très belle édition vidéo (blu-ray et DVD) proposée par Spetrum Films. Plus qu'un film indispensable pour comprendre l'évolution du cinéma d'animation coréen, un grand film tout court.
De si petites mains et les dégâts qu’elles entraînent. L’un des deux succès foudroyants du box office Japonais en 2016 avec Your Name de Shinkai Makoto, Shin Gojira aura tout écrasé sur son passage, par son budget, son studio, Toho, et le tandem Anno-Higuchi. On ne présente plus Anno Hideaki, maître d’œuvre de Neon Evangelion, mais aussi réalisateur de Cutie Honey ; Higuchi Shinji, héritier de Tsuburaya, est le responsable de l’inénarrable Attack of The Titans.
Psycho Raman (aka Raman Raghav 2.0) a été projeté en mai dernier à Cannes. Et maintenant, c'est au tour de Netflix de nous le faire découvrir.
A East Asia, nous avons rarement l'occasion de parler d'auteurs français. Et pourtant, certains réalisateurs, aimant les ambiances asiatiques, ont totalement leur place chez nous. Robin Entreinger est de ceux-ci et, après avoir participé au très beau Flare (qui attend encore de bénéficier d'une distribution correcte), il revient avec un projet atypique et surprenant, Dreamland, disponible en VOD sur Vimeo et, bientôt, via Amazon. Il ne reste plus qu'à souhaiter que le film pourra voyager en festival, et puisse bénéficier d'une sortie DVD.
Stephen Chow est un cinéaste à part dans nos contrées. Découvert en grandes pompes grâce à sa comédie footbalistique Shaolin Soccer (2001 - 660 000 entrées salles), succès qui entraîna logiquement une poignée d’autres, plus modestes, avec les exploitations successives de Crazy Kung-fu et CJ7. On attendait donc avec enthousiasme cet effet de rebond qui aurait dû garnir les rayonnages de nos magasins culturels des nombreux inédits du bonhomme. A de rares exceptions près (un coffret HK et Bons baisers de Pekin), sa filmographie demeure malheureusement quasi inconnue chez nous. La faute incombant en partie à ces vauriens de Wenstein qui non content de charcuter les films qu’ils exploitent, s’étaient octroyés au passage les droits à l’international de classique tels que King of Comedy et God Of Cookery dans le but d’en réaliser des remake US.
Le talent de Michael Dudok de Wit se révèle aux yeux du monde dans cette oeuvre où le contour d'une île devient le destin d'une vie.