Miike Takashi est de retour à Cannes avec First Love, présenté à la Quinzaine des Réalisateur. Bonne nouvelle, il signe son meilleur film depuis longtemps, entre comédie noire corrosive et touchante candeur.
Coupons court à tout espoir au cinéphile passionné de cinéma asiatique qui regarderait ce film, et s’attendrait à découvrir un nouveau chef-d’œuvre qui aurait mérité sa place sur grand écran au lieu atterrir directement sur Netflix. Jo Pil-Ho est une production que l’on qualifiera très poliment de standard. Un film loin d’être mauvais, mais dont l’absence totale de nouveauté, d’ambition ou d’enjeu quelconque finit par le faire basculer dans la catégorie "polar étranger", section coréenne, vite vu et aussi vite oublié.
Au commencement il y avait Sleep Tight, de Jaume Balaguero et Alberto Marini. Kwon Lee décide d'en faire le remake, et le Brussels International Fantastic Film Festival, toujours là pour mettre en avant le polar coréen, le projette lors de sa 37ème édition, dans la compétition thriller. Le film, découvert pour la première fois en Europe lors du festival, gagne le prestigieux grand prix thriller, une récompense amplement méritée pour une sélection pourtant pleine d'excellents films.
Après le succès de Senses et Asako I&II, Art House donne l'occasion au public français de découvrir en salles le premier film de Hamaguchi Ryusuke, Passion. Des débuts où la patte adroite et délicate du réalisateur est déjà très perceptible.
Succès colossal en Chine avec un budget de 50 millions de dollars qui a déjà rapporté le décuple, The Wandering Earth est l'adaptation d'un roman paru en 2000 de Liu Cixin, un auteur spécialisé dans la science-fiction. Netflix a acquis les droits de diffusion à l'international et le film, réalisé par Frant Gwo, est disponible sur la plateforme depuis le 30 avril 2019.
Drug War, de Johnnie To, n'était pas son meilleur film. Cela ne l'a pas empêché d'être choisi par Lee Hae-young, qui a décidé d'en faire un remake, Believer. Sa sélection, au sein de la compétition thriller de la 37ème édition du Brussels International Fantastic Film Festival, était l'occasion de découvrir de quel bois il était fait, et s'il disposait de son identité propre.