Présenté cette année à Cannes dans la catégorie Un Certain Regard et reparti avec la Mention Spéciale Caméra d’Or, Plan 75 de Hayakawa Chie se penche sur le sujet des séniors au Pays du Soleil Levant en le mettant au centre d’un récit d’anticipation. Un thème complexe et délicat pour un film que ne l’est pas moins. C'est en salles aujourd'hui !
En ce début 2022, un drôle de petit film a bouleversé la filmosphère outre-Atlantique remportant l’adhésion du public, de la critique et des internets avec un consensus si positif qu’il en devenait suspect. Réalisé par les deux zigotos répondant au pseudonyme The Daniels, en raison de leur prénom en commun, et estampillé du label so indé A24, Everything Everywhere All at Once sort sur nos écrans pour une rentrée cinéma qui s’annonce on ne peut pas plus déjanté.
Quelle joie, pour un spectateur intéressé par les mouvements de plaques tectoniques au sein du cinéma mondial, de voir advenir de nouveaux cinéastes ! Grâce à sa double faculté à se situer dans la généalogie du cinéma iranien tout en ouvrant une nouvelle voie, le jeune Saeed Roustaee (32 ans au compteur) confirme après La Loi de Téhéran qu’une nouvelle génération d’auteurs persans voit le jour, prête à succéder aux grands pontes avec fracas, intelligence et émotions. En témoigne Leïla et ses frères, en salles aujourd'hui, drame kaléidoscopique aux ressorts tragiques et sociétaux.
Eurozoom ressort en salles Memories, omnibus de science-fiction culte des années 90 chapeauté par Otomo Katsuhiro et qui contribua à mettre en lumière de grands talents en devenir comme Morimoto Koji ou Kon Satoshi. Une merveille à découvrir sur grand écran, restaurée en 4K.
Art House sort en salles cette semaine De l'autre côté du ciel de Hirota Yusuke, belle fable SF à l'esthétique originale.
70 ans après sa sortie française, en 1952, Rashômon de Kurosawa Akira revient briller en salles dans sa version restaurée. Potemkine Films nous propose de (re)découvrir ce chef-d'œuvre d’écriture qui a marqué et nourri durablement l’Histoire du cinéma. Rashômon se range en effet parmi ces films “classiques” qui constituent encore aujourd’hui le terreau fertile de notre cinéma moderne.