Metropolitan Films, via son célèbre label HK Vidéo, ressort dans un beau coffret la trilogie Tiger Cage, fameuse saga policière et d'action qui révéla Donnie Yen. On revient sur le premier volet réalisé par Yuen Woo-ping, polar nerveux, âpre et particulièrement sombre.
Pour les amoureux du cinéma d'Ozu Yasujiro, l'éditeur Carlotta Films offre cette année deux occasions en or de se replonger dans l'œuvre du maître. Tout d'abord, avec un coffret réunissant des films inédits du cinéaste, mais aussi avec le film Tokyo-Ga de Wim Wenders, présenté en copie restaurée. Un voyage émouvant et passionnant dans l'intimité de deux réalisateurs.
Après deux décennies à flirter avec les influences du cinéma hongkongais, Choi Dong-hoon, avec Alienoid, assume finalement une œuvre somme, un hommage total au cinéma de sa jeunesse, entre l'esthétique wuxia du cinéma de l’Extrême Orient et celle de la science-fiction des années 80 du cinéma de l’Extrême Occident. Le cinéaste opère une fusion des genres qui en révèle leur indissociabilité et leur étrange singularité.
Le coffret Miike Takashi, sorti récemment chez Spectrum Films, est l’occasion de découvrir quelques-uns des films peu vus de ce réalisateur fou et stakhanoviste. Jetons un œil à Yakuza Apocalypse, sorti sous les latitudes japonaises en 2015.
Après sa récente sortie sur grand écran, Kuroneko, un des incunables de la J-horror moderne signé Shindo Kaneto, trouve le chemin des foyers grâce à son édition DVD et coffret Blu-ray par Potemkine Films. Film d’épouvante de 1968, inspiré d’un conte folklorique japonais, Kuroneko (“chat noir” en traduction littérale) offre l’occasion de (re)découvrir, agrémenté de deux bonus, cette incursion dans le surnaturel, quatre ans après Onibaba. Film par Marc L'Helgoualc'h ; Bonus par Flavien Poncet.
1964. Shindo Kaneto, doyen des auteurs de films taiyozoku (de « la troupe du soleil ») des années 50, réalise son 19ème film (des 46 qui composeront son Œuvre). Oshima a alors déjà réalisé sa Trilogie de la jeunesse (Une Ville d’amour et d’espoir, Contes cruels de la jeunesse et L’Enterrement du soleil) et Shindo signé son chef-d’œuvre (L’Île nue). Au mitan des années 60, comme la française, la Nouvelle Vague japonaise atteint à la fois son apogée et son plafond de verre. C’est ce dont Onibaba s’est vu reproché, en France, à sa sortie. L'édition de la version restaurée par Potemkine Films, pour la première fois en DVD et coffret Blu-ray (complété de 2 analyses bonus), permet de voir ce qu’il en est, près de 60 ans après.