Kora est un beau petit film. Le genre de voyage qu’on aime faire en allant dans une salle de cinéma. Suivre le périple de Zhang Shuaho de la Chine au Tibet est douloureux. La route est longue. Comme souvent, le cheminement est aussi intérieur.Par Jeremy Coifman
A quoi peut on s’attendre lorsque Derek Yee, plus connu pour ses thrillers, l’intéressant Protégés ou le bon One nite in Mongkok s’attaque à un film historique avec de la magie ? Un très bon casting, Lau ching Wan, Tony Leung,Zhou Xun fait il un très bon film ? The Great Magician sera-t-il l’équivalent chinois du très bon Prestige de Nolan ou du sympathique The illusionnist de Neil Burger ? Un tour de baguette, et ces réponses apparaitront ! Par Maître Shifu.
Zhou Dongyu illumine de sa jeune grâce le dernier film de Zhang Yimou, présenté au Festival du cinéma chinois en France. Dommage qu'il ne lui donne pas un rôle à la mesure de son talent, comme il avait si bien su le faire pour Gong Li dans une autre vie. Par Victor Lopez.
Le deuxième festival du cinéma chinois en France aura lieu pendant presque un mois de 14 mai au 12 juin dans quatre villes en France. Parmi les films programmés un genre se fait particulièrement remarquer : la comédie romantique. Le film de TENG Huatao L’amour n’est pas aveugle en fait partie. Le réalisateur, après une carrière dans la télévision et un début au grand écran avec The matrimony sort ce nouveau long-métrage. Par Alexandra Bobolina.
Kora est un film sino-taiwanais de Du Jiayi qui a remporté le prix de la meilleure contribution artistique au 24ème festival international de Tokyo en 2011. Arrivant donc avec les honneurs en France dans le Festival du cinéma chinois, il me tardait d’apprivoiser ce premier film dit « d’auteur » de l’ancien producteur de Chen Kaige (Adieu ma concubine, Wu ji, la légende des cavaliers du vent, L’Empereur et l’assassin). Autant dire tout de suite que ma déception fut aussi grande que l’attente consacrée pour ce nouveau réalisateur qui se cherche encore. Par Julien Thialon.
Enfin ! Un tournage en Jordanie et à Kuala Lumpur, un trailer annonçant un gros film d’action, The Viral Factor, de Dante Lam était le film que j’attendais en ce début d’année 2012 tant le projet était prometteur et mystérieux. En effet, si Dante Lam se perdait souvent dans des histoires larmoyantes, ses fusillades étaient toujours survoltées et rattrapaient l’ensemble. Ainsi le voir aux commandes d’un blockbuster à gros budget était l’assurance de passer un bon moment. Mais le film arrive t-il à dépasser le stade des promesses ou rejoint-il la longue cohorte des pétards mouillés et des attentes déçues ? Par Maitre Shifu.